lundi 26 mai 2014

1 min pour 1 image Anaëlle mémurlin - Matthieu Gafsou

https://www.youtube.com/watch?v=o9YLq_Tg5g4
BILLET : IDOLES
Par Marie Lismont 



L’exposition IDOLES prenant place à la cité miroir projette en avant première l’installation vidéo en triptyque de Robert Boyd : The Man Who Fell to Eart. Ce travail de montage met en scène  la chute des  différents dictateurs ou hommes politiques ainsi que leurs régimes. 
Dans ce montage, nous pouvons reconnaitre Georges W. Bush, Saddam Hussein ainsi que quelques autres grands noms ayant marqués notre histoire. Leurs discours ainsi que leurs démonstrations de pouvoirs sont mis en scène sans aucune censure. L’américain Robert Boyd nous montre aussi ce que sera l’homme du futur.
Ces images fortes présentent des similitudes troublantes aussi bien dans les discours tenus par les dictateurs que dans les atrocités commises par leurs armées.

J’ai particulièrement accroché avec cette vidéo malgré sa difficulté. En effet, beaucoup d’images se bousculent sans réelles explications ou mises en situation. Cependant après plusieurs visionnages, des liens se créent et certaines choses s’éclairent. Les images crues et la bande sonore nous aident à ressentir l’atrocité des faits et nous permet de nous plonger totalement dans le montage. J’aime beaucoup cette œuvre car l’artiste n’a pas hésité à dénoncer les différents tyrans ainsi que leurs régimes. Il s’y est pris de manière très correcte et astucieuse. Même s’il essaye de nous choquer et de nous faire réagir, il ne tourne pas au trash sensationnel comme peuvent le faire les médias.
Meeting de Cyril Porchet à la BIP2014.


Par Pauline Gillard

Lors de l’une de nos nombreuses visites d’expositions avec le cours d’arts d’expression, j’ai découvert les photographies de la série Meeting de Cyril Porchet dans le cadre magnifique de la toute nouvelle « Cité Miroir ».

Les photographies exposées sur l’un des côtés d’une boite blanche ont attiré mon attention. En effet elles représentaient d’immenses salles de « meeting » avec un écran géant et un nombre incalculable de chaises. Ces salles me font penser à celles utilisées pour les présentations de nouveaux produits qui seront commercialisés sous peu.
La photographie est très épurée, en effet, nous ne pouvons remarquer aucun objet parasite et les couleurs sont très tranchées avec une dominance de noir et de blanc.
Les coins de l’écran géant sont placés à l’intersection des lignes de force de la photo, la rendant d’une symétrie implacable.

Face à cette photographie, on a presque le souffle coupé. En effet, nous sommes fascinés par la grandeur de cette salle de meeting ainsi que par cet écran géant. On se sent « tout petit ». Cette impression est renforcée par la taille à laquelle cette photo avait été imprimée (150 x 210 cm). On se sent d’autant plus inférieur, impuissant face à tant de grandeur, de pouvoir qui émane de la photo. Ce cliché me fait également penser à l’influence que certaines personnes ou produits sur la population d’aujourd’hui. Ces personnes/objets sont placées dans le halo blanc de la lumière de l’écran, en position de supériorité, sur une estrade, leur donnant une image de dominants tandis que le « peuple », les citoyens, assistent impuissants, à ce qui se produit devant eux, assis bien sagement, en position d’infériorité, l’ombre dans laquelle ils se trouvent leur donnant une image de dominés.  

une minute une image laura toussaint



http://www.youtube.com/watch?v=4YpttF5qW5I&feature=youtu.be

une minute une image Jaques Lizène laura toussaint




dimanche 25 mai 2014

1 minute pour 1 image Robert M. (Anaëlle M.) correction basse


1 minute pour 1 image P. Chancel (Anaëlle M.)



Les mots bleus d'Alain Corneau (Oriane Poncelet)


Récemment, j’ai regardé le film Les mots bleus d’Alain Corneau. Le film français est sorti le 23 mars 2005.

C’est l’histoire de Clara, qui travaille dans une oisellerie et qui se fait du souci pour sa fille, Anna, qu'elle élève seule et qui n'a jamais prononcé une seule parole. La jeune femme, elle, est illettrée. Depuis que sa grand-mère, Baba, qu'elle adorait, a été victime d'une attaque alors qu'elle lui lisait une histoire, elle a toujours refusé d'apprendre à lire et à écrire. Le silence d'Anna lui vaut d'être martyrisée par ses camarades, si bien que Clara est obligée de la retirer de l'école et de l'inscrire dans un établissement pour sourds et muets, tenu par Vincent. Celui-ci décide de donner des cours particuliers à sa nouvelle élève afin de lui apprendre le langage des signes et ainsi faciliter son intégration...

Ce film m’a fait une drôle d’impression mais je l’ai adoré. Le réalisateur réussi à nous ouvrir à une belle aventure humaine.

Premièrement, on ne peut pas s’empêcher de s’attacher aux acteurs qui sont d’ailleurs remarquables. J’admire tout particulièrement le jeu de la jeune actrice Camille Gauthier. Elle m’a donné des frissons à plusieurs reprises. Quand on voit ces personnages abandonner leurs défenses, comprendre que se donner à l’autre n’est pas toujours une façon de se perdre mais de mieux se retrouver, l’émotion monte. Le réalisateur Corneau a réussi un beau film mélodramatique.

Ensuite, on devient les témoins mélancoliques d’existences solitaires qui pourraient être perdues à tout jamais. La musique du chanteur Christophe « Les mots bleus » est déclinée sur tout le film et installe une certaine mélancolie qui néanmoins avait bien sa place dans le film.

Pour conclure, je dirais que ce film est une belle réussite en ayant déjà vu d’autres films de Corneau. La bande-annonce ne nous ment pas et tient sa promesse car nous ne sommes pas déçus lors du visionnage. Je recommanderais avec plaisir ce film à ceux qu’ils veulent une bonne leçon de vie et qui veulent passer un bon moment avec un jeu d’acteurs sublime.
Oriane Poncelet