mercredi 26 février 2014

Piero Manzoni.

Piero Manzoni.



Par Pauline Gillard.

Piero Manzoni (1933-1963) est un artiste italien qui est considéré, malgré sa courte carrière  (décédé d'une crise cardiaque à l'âge de vingt-neuf ans), comme l'un des représentants les plus importants de l'art conceptuel et d'après-guerre. Son travail consiste en une interrogation sur le travail d’artiste, et sur l’art corporel.
Le travail le plus provocateur de Manzoni est, sans aucun doute, son œuvre « Merda d'artista » (Merde d’artiste). En effet, il a récolté durant tout un mois en 1961 ses déjections et les a mises dans des petites boites prêtes à la vente. Chaque boite compacte contient une trentaine de grammes de celles de l'artiste qui ont été proposés à la vente sur le marché de l'art. Cette oeuvre est encore intacte même cinq décennies après la mort de l'artiste. Manzoni voulait montrer que le corps devient un support pour la consommation et la production de l'art. Son œuvre est le produit d’une réflexion : si tout ce qu’un artiste fait et produit est considéré comme de l’art ; serait-il possible de vendre des déjections d’artiste et que cela soit considéré comme étant de l’art ? Absurde diront nous, mais son œuvre fut un réel succès ! Quelques années plus tard, on décida d’organiser une performance ou les petites boites de « Merde d’artiste » seraient ouvertes. C’est là qu’on se rendit compte de la supercherie: elles étaient vides !
Grâce à l’œuvre de Manzoni nous pouvons nous poser beaucoup de questions sur l’art : Sommes-nous prêts à acheter tout et n’importe quoi étant qualifié d’oeuvre ? Est-ce que tout ce qu’un artiste produit est considéré comme « œuvre » et « art » ? Dans ce cas-ci, le public a finalement acheté du « vent » mais comme ça provenait d’un artiste, cela avait de la valeur pour lui.
Lien :

Hirst, véritable œuvre ou pur produit promotionnel ?

Hirst, véritable œuvre ou pur produit promotionnel ?


Par Pauline Gillard.

Damien Hirst est un artiste britannique, né le 7 juin 1965 à Bristol (Angleterre). Il vit et travaille à Londres. Depuis 1988, il réalise exclusivement des installations à travers lesquelles il traite du rapport entre l'art, la vie et la mort. Il a dominé la scène de l'art britannique dans les années 90 en tant que membre du groupe des Young British Artists. Sa première exposition personnelle eut lieu en 1991 (In and Out of Love). En 1995, il est lauréat du Turner Prize (une récompense annuelle décernée à un artiste contemporain (généralement britannique) de moins de 50 ans. Associé à l'art conceptuel, le prix est décerné aux artistes utilisant les nouveaux médias, tels que l'art vidéo, l'installation et la sculpture non conventionnelle, mais aussi aux artistes peintres).
L’œuvre à laquelle je me suis intéressée est une sculpture nommée « For the Love of God » (dimensions : 171 x 127 x 191 mm | 6.8 x 5 x 7.5)  qui a été produite en 2007. Cette œuvre est en fait une réplique en platine du crâne d'un homme décédé au XVIIIe siècle, incrustée de 8601 diamants avec une dentition humaine réelle.
En août 2007, en vendant sa sculpture aux enchères, Damien Hirst bat un nouveau record, il cède cette oeuvre pour  100 millions de dollars. Il dit : « Je veux juste célébrer la vie en envoyant la mort se faire foutre. Quel meilleur moyen de le lui dire que de prendre le symbole ultime de la mort et de le recouvrir par le symbole ultime du luxe, du désir et de la décadence ? » Mais pourquoi le prix de vente aux enchères de cette œuvre est-il monté si haut ? En fait l’œuvre a été achetée par un groupe d’investisseurs dont Hirst faisait lui-même partie ! On en déduit donc que cette œuvre a été achetée à ce prix exorbitant pour maintenir la cote de l’artiste haute sur le marché artistique ainsi que pour lui garder bonne réputation d’artiste.
Cette œuvre est esthétiquement belle. En effet, elle est toute blanche et brillante grâce aux diamants. Nous sommes intrigués et attirés par une telle beauté et brillance. Néanmoins, le crâne reste tout de même fort tape à l’œil : les diamants donnent un aspect choque et fort bling-bling à l’art, ce que je n’apprécie pas. Nous pouvons dire que Hirst est un artiste qui cherche à choquer. Ses précédentes œuvres étaient tout aussi percutantes (morceaux d’animaux ou animaux entiers trempés dans du formol, sang sur les murs, cadavres en putréfaction,..), il continue de nous interpeller avec cette œuvre bling-bling, tape à l’œil et non-conventionnelle. Pour conclure je dirai que selon moi Hirst a surtout fait « For the Love of God » pour rester un artiste bien coté, apprécié, qui choque et pour sa réputation, cette œuvre a fait la promotion de son artiste.

« La résistance de l’air » de Mark Wendelski aux Brasseurs.

« La résistance de l’air » de

 Mark Wendelski aux

 Brasseurs.


Par Pauline Gillard

Dans le cadre de notre cours d’arts d’expressions nous avons eu l’occasion d’aller à la galerie « Les Brasseurs, L’annexe ». Là-bas, le photographe Mark Wendelski exposait sa série « Beyond the Forest » dans l’exposition « La résistance de l’air ». Cette série de photographies ont été prises dans la région de Hambach en Alemagne où se trouve la plus grande mine à ciel ouvert d’Europe ainsi qu’un camp de militants dans la forêt avoisinante.
D’un côté nous pouvons admirer des photographies du paysage de la mine à ciel ouvert. Un sentiment de beauté dévastatrice émane d’elles. En effet, le paysage nu et recouvert de neige est esthétiquement beau mais nous savons néanmoins ce qui se cache derrière tout ça. Nous ressentons un sentiment de fascination mais aussi de désespoir.
D’un autre coté nous pouvons découvrir la vie qui se cache dans la forêt avoisinante de la mine. Des militants appelés les « altermondialistes » y vivent. Ils défendent de manière digne sans affrontements, ni violence ni actions spectaculaires, de manière solidaire la forêt menacée. Les photographies qui nous montrent ces personnes peuvent être trouvées un peu décalées au premier abord. En effet, ces hommes et ces femmes sont habillés de façon totalement anarchique, avec ce qu’ils désirent porter. Cela peut parfois donner des combinaisons de vêtements inattendues et qui semblent d’un autre temps qui peuvent nous faire sourire (ex : peau de mouton sur le dos, colliers divers, hommes avec de longs cheveux,…) Cependant on ressent du respect pour ces gens en regardant les photos. On sent bien qu’un air grave, noble et digne émane d’eux. Quand on voit ce qu’ils accomplissent de façon obstinée, sans aucune aide ni reconnaissance, on se sent tous petits.
Pour conclure je dirai que la série « Beyond the Forest » de Mark Wendelski dénonce en finesse le problème de la mine de Hambach en nous montrant des paysages dévastés et des personnes pleines de détermination et de courage qui luttent de manière solidaire et dans l’ombre tous les jours à l’abri de la forêt menacée.


Michaël Dans expose à la Galerie Espace 251 Nord.

Michaël Dans expose à la Galerie Espace 251 Nord.


Par Pauline Gillard


Grâce au cours d’arts d’expression, nous nous sommes rendus ce jeudi 20 février à l’exposition  What’s Now is Now  de Michaël Dans à la Galerie Espace 251 Nord. Là-bas j’ai découvert des peintures et dessins bien particuliers où se mêlent univers enfantin et adulte.
A première vue, on pourrait croire que les dessins et peintures accrochés au mur sont faits par un enfant. En effet, cet impression est due à la technique mais également au fait que les œuvres sont très différentes et parfois un peu brouillon, simples. Pour certaines on dirait qu’elles sont faites à la va-vite, que l’artiste a griffonné sur un bout de papier en attendant au restaurant ou en passant un coup de téléphone, pour d’autres, c’est tout le contraire, on voit qu’elles ont été travaillées, que l’effet est recherché.
Cette impression est renforcée par la manière d’affichage des œuvres : elles sont uniquement suspendues aux murs grâce à des clous et sont disposées les unes à côté des autres comme des posters dans une chambre.

Les sujets principaux de cette exposition montrent un contraste entre un univers enfantin et un univers adulte. Certaines œuvres ont pour sujet des personnages de dessin animé, de notre enfance tandis que d’autres sont assez érotiques et conviennent mieux à un public d’âge mûr. On est un peu bousculés et intrigués lorsqu’on passe d’un dessin, d’une peinture à une autre, notamment à cause de cette variété de thèmes. 
Les représentations sont aussi parfois très absurdes : un chien en costume, un personnage de dessin animé allongé et ayant la forme d’un cercueil, des mains de Mickey poussant sur un arbre. Quand on se retrouve face aux clichés, parfois on ne peut s’empêcher de rire, de s’exclamer mais d’être aussi mal à l’aise, car nous sommes coincés entre l’enfance et le monde adulte.

Quand on se retrouve face aux œuvres, on peut aisément remarques les thèmes abordés dans l’exposition : l’enfance, le monde adulte, la mort, l’amour, l’érotisme et l’introversion. En effet, nous passons d’une représentation d’un personnage de dessin animé, à un homme en costume, à un squelette et un crâne, à des personnes enlacées suggestivement jusqu’à un homme replié sur lui-même, son visage caché à une capuche. On se sent bousculés et mal à l’aise devant autant d’œuvres aux thèmes divers accrochées les unes à côté des autres. Les crânes nous donnent une impression morbide tandis que les représentations absurdes nous font rire. Nous sommes ballottés d’un côté à l’autre de nos émotions.


Je terminerai en disant que l’exposition de Michaël Dans m’a plu notamment grâce aux sujets divers exploités qui n’étaient pas spécialement en accord et par la manière dont les œuvres étaient exposées, à la façon de posters simplement cloués sur un mur de façon désordonnée. 

Personnalité : échange standard (critique Vijay&I)


Personnalité : échange standard. 


Par Pauline Gillard


Qui voudrait que son propre anniversaire soit oublié de tous ? Qui voudrait que ses proches ne se souviennent  pas de cette date ? Quels sentiments naitraient en nous après cet oubli, volontaire ou non ? Quelle réaction aurions-nous eu ?
Le film Vijay & I de Sam Garbarski commence sur ce ton. Will, un homme de quarante ans se lève le jour de son anniversaire et découvre que tout le monde, de sa femme en passant par son meilleur ami, jusqu’à ses collègues, semblent avoir complètement passé cet évènement à la trappe. C’est pourtant ses quarante ans, comment tous ses proches pourraient oublier une date aussi importante ? Will passe une très mauvaise journée et guète la moindre personne qui serait susceptible de lui souhaiter un bon anniversaire. Mais personne ne se manifeste. Il quitte alors, fou de rage, le plateau de tournage sur lequel il était en train de répéter une énième fois son dialogue. Il grimpe alors dans sa voiture et décide de rouler loin. Malheureusement il ne voit pas tous ses proches et ses amis sortir en courant de son bureau sur le plateau pour essayer de le rattraper, car ceux-ci lui avaient en réalité préparé une fête surprise rassemblant tous ceux qu’il aimait.  Will s’arrête alors  à une station-service pour faire le plein et là, il se fait voler sa voiture, histoire de terminer la journée en beauté…
Dépourvu de tout et ne voulant pas rentrer chez lui, il se réfugie chez son meilleur ami Rad, un restaurateur indien, chez qui il passe la nuit. Le lendemain matin Rad vient le réveiller, allume la télévision et là, au journal, Will entend un flash info : la voiture qu’on lui a volée est impliquée dans un accident dans lequel tout le monde croit qu’il a succombé.  C’est alors qu’il va prendre la décision qui va changer sa vie. Avec la complicité de Rad, Will va devenir le séduisant Sikh Vijay Singh et va assister à ses propres obsèques pour savoir ce que tout le monde pense vraiment de lui. Sous l’apparence de Vijay, Il refait connaissance avec sa femme Julia, qui a un coup de cœur pour lui et décide de lui faire la cour.  Will va alors  apprendre de désagréables vérités sur lui-même et voir que tout le monde préfère Vijay à son ancienne personne. Il va donc faire face à un dilemme: ne préfère-t-il pas  Vijay à lui-même également ? Will n’est-il réellement pas mort tout compte fait ?

Ce film de Sam Garbarski mettant en scène Moritz Bleibtreu (Will Wilder), Patricia Arquette (Julia Wilder), Danny Pudi (Rad), Michael Imperioli (Micky) et la jeune Catherine Missal (Lily Wilder) est assurément une comédie grand public qui a pour but de divertir et de faire passer un bon moment. Le spectateur, qui est émotionnellement impliqué durant le film, que ce soit à travers les coups de cœurs, les coups de gueule ou la tristesse des personnages, se laisse principalement transporter par l’humour omniprésent. En effet, dès qu’une scène devient un peu trop tragique ou dramatique le scénariste  ramène le spectateur à son état de gaieté en introduisant des scènes absurdes ou comiques qui font apparaître des sourires sur tous les visages.  L’atmosphère est légère durant tout le film et le spectateur n’en ressort pas émotionnellement  bouleversé.
Vijay & I traite aussi de différents sujets de société : comment une famille vit le deuil, comment se passe un enterrement, le respect dont jouit le défunt, le mensonge, la sexualité et les normes à respecter en matière de flirt après le décès d’un conjoint. Ce film traite aussi d’une manière sous-jacente le thème de la schizophrénie. Cette maladie, vue dans ce cas-ci comme une solution pour vivre une « nouvelle vie », est rendue plus légère et moins grave par l’humour du film. En effet, le spectateur rit de ce qui arrive à Will et trouve que Vijay  le Sikh est plus intéressant que cet homme insipide de quarante ans. Le public se pose également quelques questions à la fin du film : « Si j’avais une autre vie, qui aimerais-je être ? Comment est-ce que je vivrais si j’étais une autre personne ? ». Le spectateur s’imagine à la place de Will/Vijay et trouve ça « drôle » de pouvoir changer de vie. L’humour joue donc un rôle de banalisation et de confort qui amenuit grandement la réflexion.
Comme le montre Vijay & I grâce aux serveurs du restaurant de Rad, qui « jouent à faire l’indien », l’univers asiatique et exotique attire beaucoup le monde occidental. L’exotisme fait vendre et consommer, les gens achètent car ils aiment bien. C’est un fait que tout le monde peut remarquer. Ce film montre au public de manière ironique cette tendance et ce goût de notre société pour le monde indou et de l’exotisme falsifié à travers une parodie de celui-ci.

Pour conclure, je dirai que Vijay & I de Sam Garbarski est une comédie grand public qui aborde des sujets assez graves de la société actuelle avec légèreté, comme la schizophrénie, qui comble chacun par son humour et qui fait passer un bon moment décalé au spectateur mais rien de plus, vraiment. 

Le dandysme selon Jacques Lizène.

Le dandysme selon Jacques Lizène.


Par Pauline Gillard

Dandy : Un dandy est un homme se voulant élégant et raffiné, se réclamant du dandysme, courant de mode et de société venant de l'Angleterre de la fin du xviiie  siècle, mais aussi d'une affectation de l'esprit et de l'impertinence. Le terme Dandy relève de l'excentricité, est défini comme une manière d'être, notamment dans l'habillement et l'apparence, qui rompt totalement avec la règle du commun des hommes. Lorsqu'il est utilisé sous la forme d'un substantif, « Dandy » se réfère à un homme à l'apparence soignée et bien habillé, plus souvent à un homme narcissique. Synonymes : élégance, aristocratie, goût, classe, beauté, courtoisie, délicatesse, politesse, savoir-vivre, raffinement, chic, charme, affectation.
Mais est-ce bien ce dandysme académique que nous retrouvons chez Lizène ?
Jacques Lizène est bien un dandy : son attitude raffinée est différente de la société dominante d’aujourd’hui mais il a quelque chose de plus. En effet, nous pourrions qualifier le style de Lizène comme étant un mélange entre le dandysme et la déglingue. Ses dents qu’il a limées, la vasectomie, le port de casquettes diverses ainsi que sa manière de parler nous repoussent plutôt que de favoriser notre appréciation.
Il a donné un nom spécifique pour qualifier son dandysme déglingué : l’art d’attitude.
« L’Art d’attitude est un prolongement du produit et non pas le produit comme chez les autres. Comprenne qui pourra. »
« J’ai créé le terme en 1965 pour définir l’attitude de non-procréation que j’avais décidé de prendre. J’avais déclaré que je ne procréerais pas et que l’espèce humaine devait en faire autant et s’éteindre gentiment à jamais. Pour définir cette position de manière plus globale et la définir par rapport à l’art, j’ai créé ce terme d’art d’attitude. »

Jacques Lizène ne se donne donc pas simplement un genre mais il joue avec cette attitude et devient carrément ce dandy déglingué.
Cet artiste est donc en performance permanente dans la vie de tous les jours. Il se donne un style « bouffon », dandy, un peu décalé et l’effet recherché y est : on est mal à l’aise quand on l’entend parler, on lui trouve quelque chose de louche, on est intrigués par cet homme aux manières et langage qui ne semblent pas trop appartenir à notre société et on est bousculés, dérangés et repoussés par ce qu’il s’est fait subir (limage de dents, vasectomie).


Par ce dandysme, cette attitude et sa performance permanente, Lizène ne redeviendrait-il pas ce grand artiste qu’il cherche à nier à tout prix ? 

Capitaine Longchamps: Neige



Capitaine Longchamps est un artiste contemporain belge, né en 1953 à Spa. On lui attribut le surnom de "peintre neigiste", car il met à l’honneur des petites taches blanches dans ses oeuvres. Il s'agit donc d'un auteur pataphysicien, cela veut dire qu’il se voue à une science du particulier, qui apporte des solutions imaginaires aux problèmes généraux. Il travaille beaucoup sur le thème de la neige mais aussi sur celui du feu, de la guerre, de l’air et de la stupéfaction avant la mort. 

Capitaine Longchamps peint ces oeuvres sur differentes sortes de support tels que le papier, la couette ou encore la toile. Mais lorsqu'il s'agit de travailler avec une image, il ne l'a choisit pas par hasard. Il ne choisira que celles trouvées dans des catalogues de photographies anciennes. Comme c'est le cas pour l'oeuvre que j'ai decidé d'analyser qui se nomme Neige. Capitaine Longchamp a donc repris une ancienne photographie de Louis Feuillade qui se nomme Barraba (Barrabas est un film muet de 1920 réalisé par Louis Feuillage)et a peint le personnage avec de points blanc. Sur cette oeuvre, nous avons la representation d'un assasinat. La femme ce fait étrangler par l'homme peint de taches blanches. Capitaine Longchamps aborde donc le thème de la mort.

J'aime beaucoup le travail de cette artiste contemporain. La précision de son travail et très impressionnante. C'est vrai que l'on pourrait tous réaliser une oeuvre pareil, c'est a dire mettre des points blancs sur une oeuvre, mais Lonchamps le fait avec tant de sincérité qu'il serait impossible de faire ressentir la même chose chez le public. Car Longchamps n'utilise pas cette art pour rien, pour lui la neige représente notre monde en suspension. Il souhaite donc nous donner un autre regard plus profond sur le monde qui nous entoure.

Le fait de redonner vie a des objets anciens en ajoutant des taches blanches est quelque chose de très particulier. J'aime le concepts de Longchamps, qui souhaite détruire la peinture en utilisant le noir et le blanc comme couleurs principales. Qui sont pourtant des couleurs en opposition, car le blanc capte la lumière et le noir la rejette. 

Bibliographie:

  • http://www.nadjavilenne.com/wordpress/?p=5946
  • http://www.nadjavilenne.com/wordpress/?cat=24
  • http://www.nadjavilenne.com/wordpress/?p=5874
  • http://www.bip-liege.org/fr/mamac/artiste/capitaine-lonchamps/5/
  • http://archives.lesoir.be/capitaine-longchamps-verdeur-du-titre-perce-neige-titre_t-20090902-00PQ46.html
Andaloussi Amira 6A

Vijay and I: La mort parfaite (Critique de film)


Vijay and I est un film belge réalisé par Sam Garbaski, qui est lui même un réalisateur belge. Il s'agit d'un film dans lequel une histoire d'amour est mise en évidence. En effet, c'est l'histoire d'un homme nommé Will Wilder. Will est un comédien qui joue le rôle d'un lapin dans une émission de télévision new-yorkaise pour enfants. Will est marié et à une jeune fille. Le jour de son quarantième anniversaire, tous ses proches oublient son anniversaire c'est du moins ce que pense Will. Après avoir été déclaré mort par accident, Will décide de participer à ses propres funérailles afin de voir les réactions de ses proches. Celui se déguise alors en indien afin d'être méconnaissable. C'est alors que sa femme tombe justement amoureuse de cet individu totalement séduisant qui  n'est pourtant que son mari. Je conseille donc ce film à tout public et voici mes raisons.

Tout d'abord, Vijjay and I est un film accessible à tous. Il s'agit d'un film divertissant qui n'a pas comme but précis d'apprendre des choses aux téléspectateurs. Ainsi, ce film est très facile à comprendre. Il ne faut pas être spécialement fort intelligent ou s'y connaitre dans un domaine pour comprendre ce film. Il n'y a aucune réflexion ou lien a faire ni de message précis dans celui-ci. Vijay and I est également un film fort marrant ce qui est l'un des genres les plus appréciés des spectateurs, car cela leur permet de passer un bon moment et ainsi de ne penser à rien d'autre.

De plus, la fin du film est inattendu de tous. De nombreux spectateurs pensaient que Will serait de retour et laisserait son costume de Vijay de coté or cela n'a pas été le cas. A la fin nous avons Will qui continue à jouer le rôle de Vijay malgré sa réconciliation avec sa femme et le reste de ses amis. Les spectateurs sont alors surpris par ce final ce qui est toujours mieux.

Enfin lorsque l'on regarde ce film, nous n'avons pas l'impression d'avoir en face de nous un film belge. Etant tourné à New-York, le spectateur pense directement qu'il s'agit d'un film hollywoodien, ce qui n'est pas le cas. Le décor de ce film change totalement de ce que nous pouvons retrouver dans la plupart des films belges. Le film de Sam Grabaski, nous donne une toute autre vision de ce que les films belges peuvent être. Nous n'avons plus spécialement en tête les films tels que ceux des frères Dardennes qui eux reste bien dans l'environnement belge. Le réalisateur de Vijay and I a donc eu du courage en réalisant ce film ailleurs et ainsi se mesurer aux films américains. Nous avons donc une toute nouvelle vision du cinéma belge.

En conclusion, le film Vijay and I réalise par Sam Garbaski est un film amusant qui peut plaire à un grand nombre de téléspectateurs. Tout d'abord c'est un film accessible à tous, il n'est pas difficile de le comprendre car il s'agit d'un film pour divertir les gens. Ensuite à la fin du film, nous nous attendons pas à cette fin donc les spectateurs sont forts surpris. Enfin nous avons l'impression d'avoir un film hollywoodien et non belge en face de nous. Voici donc toutes les raisons qui font de ce film un film agréable à regarder.

Andaloussi Amira 6A



Berlinde De Bruyckere (Into One-Another III To P.P.P.)


Berlinde De Bruyckere est une artiste belge née à Gand en 1964. Elle est reconnu grâce a son talent dans le domaine de la peinture, du dessin et de la sculpture. La totalité de ces œuvres se basent sur la vie et la mort. De plus ces thèmes fort sont les chevaux et l'être humain. Mais Berlinde apporte également une réflexion sur le corps et ses douleurs. C'est en 2010 qu'elle réalise l'oeuvre qui se nomme "Into One-Another III To P.P.P.", qui est une oeuvre faite a base de fer, de bois, de verre et de cire. Cette oeuvre fait 193 x 182 x 84 cm.

Ma première réflexion en voyant cette oeuvre a été la surprise car cette oeuvre est très impressionnante. Nous avons l'impression d'avoir une vrai cadavre en face de nous or ce n'est pas du tout le cas. Nous pouvons donc remarquer que l'oeuvre a très bien été travaillé. Ce qui prouve que Berlinde De Bruyckere a pris du plaisir et du temps a réaliser cette sculpture. Malgré tout cela, cette oeuvre inspire tout de même le dégoût. Lorsque nous regardons cette sculpture, nous avons affaire a un atmosphère fort macabre, qui peut nous faire penser a l'atmosphère que l'on retrouve dans une boucherie. Nous avons donc un sentiment de mal-être par rapport a cette oeuvre, qui représente la fusion de deux corps humains. En résumé, cette oeuvre évoque la souffrance et/ou la douleur.

Andaloussi Amira 6A

Berlinde De Bruyckere: The Black Horse


Berlinde De Bruyckere est une artiste belge née à Gand en 1964. Elle est reconnu grâce a son talent dans le domaine de la peinture, du dessin et de la sculpture. La totalité de ces œuvres se basent sur la vie et la mort. De plus ces thèmes fort sont les chevaux et l'être humain. Mais Berlinde apporte également une réflexion sur le corps et ses douleurs. C'est en 2003 qu'elle réalise l'oeuvre qui se nomme "The blach horse", qui fait 295/286/158 cm. L'oeuvre est composée de mousse de polyuréthane, de peau de cheval, de bois et de fer. 

Ma première réflexion en voyant cette oeuvre a été la surprise car nous avons réellement l'impression d'avoir une vrai cheval en face de nous or ce n'est pas du tout le cas. Malgré tout, cette oeuvre inspire tout de même le dégoût. Cette oeuvre est assez choquante de par sa mise en scène. En regardant cet animal mort et sans yeux, nous avons l'impression qu'il  souffre énormément. Nous avons donc un sentiment de mal-être par rapport a l'animal et donc a cette oeuvre. L’artiste a peut-être voulu nous choquer de par sa représentation de cet animal car nous ne sommes pas habitué a voir un cheval dans cet état. Berlinde a surement voulu nous montrer que l'on pouvait changer la réalité a travers des arts. En résumé, cette oeuvre évoque donc la souffrance et/ou la douleur. 

Andaloussi Amira 6A

Cochons tatoués de Wim Delvoye


Wim Delvoye est un artiste plasticien belge, né à Wervik le 14 janvier 1965. Cet artiste s'inspire beaucoup de la culture catholique et aime combiner l'histoire de l'art, les traditions flamandes et l'industrie. C'est donc un artiste qui aime bousculer les mœurs, il ne connait aucune limite. Par exemple il a essentiellement été reconnu pour son instalation "Cloaca", réalisé en 2000. Cette oeuvre représente la digestion d'un être humain, cette machine avale donc des aliments et en ressort des excréments.

Mais Wim Delvoye reste tout de même fort connu pour ces œuvres de cochons tatoués. Celui-ci élève des cochons dans sa ferme en Chine et décide de les tatouer par après. Il tatoue les cochons en s'inspirant de motifs connu tels que le logo de Louis Vuiitton, celui de Disney et bien d'autre. Il a également réaliser une oeuvre d'art sur le dos d'un homme, qui se nomme Tim Steiner, en le tatouant comme les cochons. Après la mort de celui-ci, la surface de son dos sera ainsi arraché afin de pouvoir la conserver.

Pour ma part, je trouve cette oeuvre plutôt étonnante et hors du commun mais très intéressante. Wim Delvoye nous prouve qu'il n'y a pas de limite avec l'art et qu'elle peut aller bien au-delas de la peinture, photographie, sculpture, etc. Car le fait d'utiliser des cochons vivants en tant qu'oeuvre reste quelque chose de peu habituel. Qui aurait cru que la peau d'un cochon tatoué pourrait être considéré comme de l'art? Personne, or Wim Delvoye prouve le contraire au monde entier. Le fait que ce ne soit pas une oeuvre habituelle l'a rend si spécial.

En conclusion, Wim Delvoye nous montre qu'il n'a pas froid dans les yeux et aime choquer les gens. Cet artiste n'a surement pas fini de faire polémique avec ces œuvres plus que farfelues.

Andaloussi Amira 6A


Billet d’humeur : L’enfance morbide

Lismont Marie 6A
 
Lors de notre première visite du centre d’art contemporain Espace 251 Nord dans le cadre de notre cours d’Arts D’expression, j’ai pu découvrir un artiste particulièrement complexe : Michael Dans. Ses dessins principalement réalisés au fusain ou à l’encre de chine, abordent différents thèmes tels que l’enfance, la mort, l’érotisme ainsi que le repli et la réflexion sur soi.
Dés notre arrivée dans le hall, nous sommes confronté à son univers. En effet, c’est au dessus de la cage d’escalier que sont exposés ses autoportraits. Esthétiquement hideux, émotionnellement forts. En effet, un sentiment de nostalgie puissant émane de ces œuvres. Face à eux se trouve le portrait « humoristique » de la mort. Il ne me fallu pas longtemps pour comprendre et être plongé dans l’univers de l’artiste. Ensuite, nous entrons dans la pièce principale où un nombre important de ses dessins sont exposés. Tous de tailles et de thèmes variés, ils nous plongent dans un chaos morbide et glauque.
J’ai moyennement accroché avec l’univers de l’artiste. Mélanger le monde de l’enfance avec la mort et l’érotisme a pour moi un côté malsain. Cependant, l’esthétique globale de l’exposition m’a beaucoup plu. La réalisation  des dessins est très réussie. L’harmonie des couleurs sombres malgré le chaos dans les thèmes et les tailles nous aide à rentrer dans son monde. Même si ses œuvres me mettent mal à l’aise je ne peux m’empêcher de rentrer dans son univers si particulier. De plus, la volonté de l’artiste de garder ses dessins comme dessins et non comme objet en les clouant au mur m’a particulièrement plu.
Pour conclure, l’artiste a un talent certain pour nous plonger au cœur de sa sphère artistique. Ses dessins sont beaux et attirants pris de manière individuel. Une fois les thèmes mélangés, l’exposition peut parfois nous mettre mal à l’aise. 

Vijay and I , un film six pieds sous terre. (Critique)

Lismont Marie 6A 

Qui n’a jamais rêvé d’un nouveau départ? D’une nouvelle chance ? De reconquérir l’amour de sa vie ? Lequel d’entre nous n’a jamais fantasmé d’assister à ses propres funérailles ? Beaucoup en rêve, Vijay l’a fait ! Will, comédien de talent prisonnier dans le rôle d’une pitoyable mascotte pour enfant, se croit oublié et méprisé de ses proches. Réfugié chez son meilleur ami, la police le déclare mort suite à la découverte de sa voiture, volée la veille,  en miette. C’est à ce moment précis que son jeu malsain commence. Il se transforme en Vijay, séduisant banquier Sikh, à l’aide de la complicité de son meilleur ami. Étonnamment, sa femme, Julia, à un réel coup de cœur pour ce  personnage fictif… Vijay and I est un film dont l’omniprésence de stéréotypes, l’intrigue prévisible et l’humour noir sont flagrants et d’ intérêt mineur
Tout d’abord, ce scénario à mi-chemin entre la comédie et la romance met en scène des personnages clichés sans saveur. Le père de famille oublié, méprisé dont la vie sexuelle et la reconnaissance artistique sont inexistantes. La mère de famille psychotique dont le quotidien monotone pousse à rechercher l’aventure et la passion dans sa vie sexuelle. Le meilleur ami Indien, en constante rivalité avec la femme de son ami. Le producteur requin, homme à femme et sans remords. Les beaux-parents bourgeois, hypocrites et méprisants envers leur gendre raté.  Tous des protagonistes stéréotypés et fades aux réactions puérils et sans subtilité. 
Ensuite, le scénario de Sam Gabarski, est dépourvu d’originalité. Son intrigue se déroule sans grande surprise cinématographique. Le réalisateur lui-même semble avoir  du mal à croire à ses péripéties. Il rebondit d’une à l’autre un peu mollement et avec lourdeur…. Subtilité, aucune ! Un  couple battant de l’aile dont le mari « décédé » laisse derrière lui une veuve éplorée. Cependant vite consolée dans les bras d’un homme aux traits exotiques qui n’est d’autre que son défunt mari. Un amour renaissant et enflammé. Les liens de sang et d’amitié plus forts que tout… Un scénario guimauve et prévisible nous assommant dès les premières minutes.
De plus, après le visionnage de ce film plusieurs questions m’interpellent. Tout d’abord, « Peut-on rire de tout ? »  Dans ce film beaucoup de sujets sérieux sont abordés tels que la mort, le deuil, la schizophrénie,… Grâce ou à cause de l’humour, le réalisateur les normalise. D’où une seconde question « Est-ce bien de normaliser des réalités  aussi lourdes ? »  Pour moi ces thèmes ne sont pas à prendre à la légère. Combien de personnes sont malades et dangereuses pour elle-même ainsi que pour leur entourage ? Combien de femmes souffrent suite au décès de leur mari ?  Je n’adhère en rien au sarcasme et à l’humour « noir » de ce film.

En conclusion,  je n’ai en rien apprécié ce film. Le manque d’originalité dans l’intrigue, l’humour de mauvais gout et la superficialité des personnages m’ont laissé de marbre.  Je recommande ce film comme simple divertissement et non pas comme un film à approfondir ou prendre au sérieux. Vijay and I est selon moi un film de supermarché touchant à des sujets n’ayant aucunement leur place dans un film humoristique. 

mardi 25 février 2014

Un Indien dans ma vie (article)

Anaëlle Mémurlin 6D

Qui n’a jamais rêvé de pouvoir changer de vie ? De prendre un nouveau départ lorsque le moral est au plus bas et que plus rien ne va ? C’est exactement ce que  Will Wilder a décidé de faire le jour de son 40ème anniversaire. Suite à un concours de circonstances, sa famille le croit mort. Il choisit alors de saisir l’occasion qui se présente à lui, il assiste à son propre enterrement et décide de commencer une nouvelle vie. Après une série de désillusions et de déceptions, ce père de famille décide d’entièrement se consacrer à son nouveau « lui » indien : Vijay. Un film plaisant et prenant, mais également prévisible…

Au premier abord, ce film est tout à fait agréable à regarder. Le réalisateur, Sam Garbarski, a su allier trois éléments avec justesse afin d’embarquer le spectateur du début jusqu’à la fin du film.
Le premier élément est l’histoire elle-même, tout à fait attrayante. De nombreuses personnes ont déjà rêvé d’assister à leur propre enterrement et ce film propose une version tout à fait amusante et unique de ce fantasme.
Le deuxième élément est l’humour qui est un facteur clef dans la réussite de ce long-métrage. Cet humour est original et sarcastique par rapport au monde indien, au fait que l’exotisme fait vendre et fait consommer. Il dénonce notre société de consommation tout en faisant rire le spectateur, lui donnant ainsi un certain confort.
Les dialogues sont le troisième élément qui contribue au succès du film. Ils sont cinglants et très travaillés, ce qui donne un certain rythme et une énergie particulière.

Toutefois, quand on y regarde d'un peu plus attentivement, certains détails sont plutôt dérangeants ou décevants  Dans l’histoire, le fait que la femme retombe amoureuse de son conjoint sans savoir que c’est lui donne un côté très « fleur bleue » voire niais au film. Du côté des personnages, en dehors de celui de la fille de Will qui est assez subtil et travaillé, tous les autres sont de véritables clichés ce qui rend leurs réactions prévisibles et nous prive du plaisir d’être surpris. L’humour qui joue pourtant un grand rôle dans la réussite du film, peut être également quelque fois dérangeant. Il amène le spectateur à rire par l’identification à des choses malsaines et immorales, il faut alors prendre de la distance pour se poser des questions, se demander si l’on peut vraiment rire de tout et tout prendre à la légère.


Pour conclure, je dirais que ce film est accessible à tous et plaisant à regarder malgré son côté commercial. Même si l’humour et le confort dans lequel on est bercé tout au long du film risquent de nous faire passer à côté de certains questionnements, il remet tout de même en cause notre société de consommation et notre vision de l’immigration de manière originale et amusante.

Mauvais Bonimenteur (Billet)

Anaëlle Mémurlin, billet février


Banlieue de Budapest, 1909. André, surnommé Liliom, est un mauvais garçon, bonimenteur de foire au service d'une vieille maquerelle dont il est l'amant. Il tombe amoureux de Julie, une petite bonne. Tous deux perdent leur emploi. Amer, en but à ses propres contradictions, pétri de culpabilité face au désarroi de sa nouvelle compagne, Liliom en vient à frapper Julie. Lorsqu'elle lui annonce qu'elle est enceinte, il croit trouver enfin un sens à sa vie. Il se lance dans un braquage pour gagner l'argent nécessaire à élever son enfant. Mais l'affaire tourne mal. Pour échapper à l'humiliation d'une arrestation, Liliom se suicide. A son arrivée au purgatoire, la police du ciel lui donne la possibilité de retourner sur terre, l'espace d'une journée, pour réparer le mal qu'il a fait autour de lui. Mais on ne se refait pas si facilement…”

Liliom est une pièce de théâtre hongroise de Ferenc Molnár créée en 1909. Elle fut reprise et adaptée au fil des années et c’est en 2014 que le metteur en scène Galin Stoev décide de, à son tour, reprendre la pièce et de l’arranger à sa manière. C’est au Théâtre de Liège que j’ai pu assister à une des représentations théâtrale, le mardi 18 février, en compagnie de ma classe d’Arts d’Expression. Ne sachant pas du tout à quoi m’attendre de la part du metteur en scène, j’y suis allée l’esprit ouvert ainsi que prête à être surprise. Hélas, l’intérêt et l’amusement ont été à maintes reprises remplacés par l’ennui.

La manière dont la pièce était présentée (au niveau des décors) m’a tout à fait plu. Stoev est parvenu à créer plusieurs endroits sur une seule scène. Il a réussi à faire voyager le spectateur d’un endroit à l’autre durant la pièce en ne changeant que quelques objets de place.  Ce qui m’a plutôt déplu est le jeu de certains acteurs ainsi que l’adaptation en elle-même. Hors-mis le jeu de Marie-Eve Perron (Julie) que j’ai trouvé tout à fait excellent, les autres étaient par moment un peu surfait, superficiel. Pour ce qu’il est de l’adaptation, la longueur des scènes aurait pu être divisée par deux à chaque fois. Les scènes étaient toutes très longues sans que cela ne soit justifié ou utile. A la fin du spectacle, on sentait que les spectateurs s’agitaient sur leur siège d’impatience et d’ennui.