jeudi 28 novembre 2013

Clear Tears / Troubled Waters


Dans le cadre du cours d’Arts d’expression, nous avons été amenés à voir le spectacle de danse contemporaine Clears Tears / Troubled Waters de Thierry Smits. Le spectacle est composé de sept danseurs et trois musiciens. Au début du spectacle, nous ne comprenons pas dans quel genre de direction les danseurs vont nous amener.  Nous nous posons beaucoup de questions, nous voyons d’abord un danseur, puis un deuxième, un troisième et ainsi de suite, qui courent dans tous les sens en esquivant des poteaux suspendus au plafond. Tout à coup, les uns après les autres, ils s’écroulent au sol et ont comme des spasmes. Le public ne comprend pas, il essaie de faire des liens. Chaque personne venue en compagnie de quelqu’un qu’elle connait la regarde avec des yeux écarquillés.  Il faut alors se référé au petit texte qui résume la pièce dans lequel nous retrouvons des mots qui aident à la compréhension de l’œuvre : précise, tempérée, sans pathos, elle transmet le mal-être, la suffocation, le sentiment de l'impasse, les tentatives pour le combattre, et l'espoir d'une respiration. Nous comprenons alors dans quel monde le metteur en scène décide de nous emmener. Il faut évidemment souligner la grâce et la perfection avec lesquelles les danseurs appliquent les mouvements et les pas imposés par Monsieur Smits. De plus, ils sont tous très coordonnés, que cela soit homme avec femme ou femme avec femme ou encore homme avec homme. Le décor, quant à lui, rajoute du mystère au spectacle, discret et en même temps imposant, ces poteaux suspendus au plafond, se fondent particulièrement bien au milieu des artistes.
O. Poncelet
5D

Incendies (fiche)


VILLENEUVE D., Incendies (130min)

83e Cérémonie des Oscars, Incendies était parmi les cinq finalistes dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère. 65e Cérémonie des British Academy Film Awards, Incendies est nommé dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère.

Prix Lumières 2012 : Meilleur film francophone

Film dramatique québécois et sorti en 2010.

Auteurs : Wajdi Mouawad, Denis Villeneuve

Acteurs : Maxime Gaudette, Melissa Desormeaux-Poulin, Lubna

 

« Montréal. Sa fidèle employée Nawal Marwan étant décédée, le notaire Jean Lebel convoque à son bureau les enfants de la défunte, les jumeaux Jeanne et Simon, qu'il considère presque comme des membres de sa famille. Après la lecture du testament, maître Lebel remet à Jeanne une lettre adressée à son père, qu'elle croyait mort, puis à Simon une autre missive destinée à son frère, dont il ignorait l'existence. Dans ses dernières volontés, Nawal précise qu'elle refusera toute sépulture tant que ces lettres n'auront pas été délivrées à leurs destinataires… Suspendant sa formation de professeure en mathématiques, Jeanne s'envole pour le pays du Moyen-Orient où sa mère a vu le jour, à la recherche de son géniteur. Son enquête l'amène à découvrir des pans insoupçonnés de la jeunesse de Nawal, alors que la guerre civile faisait rage dans le pays. Ne pouvant plus faire face, seule, à ce qui lui est révélé, elle appelle à l’aide Simon qui part la rejoindre en compagnie de maître Lebel… » ARTE

 

J’ai bien aimé ce film et il m’a énormément touchée. Il est remplit de force et d’émotion. Je n’ai pas décroché un seul instant de ce film, il a attiré mon attention du début jusqu’à la fin. On y découvre une culture différente et parfois très cruelle. Il y a quelques scènes ou il faut s’accrocher, telle que la scène du bus.

De plus, les paysages du Moyen-Orient sont sublimes.

O. Poncelet
6D

Banksy secoue New York!


Dernièrement, j’ai vu la dernière œuvre de Banksy qui a choqué les passants de la grande ville américaine, New York. Ce dernier l’a nommée « «The Sirens of The Lambs».  Son œuvre représentait un camion remplit d’animaux qui s’en allaient à l’abattoir, à une différence près, les animaux étaient en peluche. Cette installation s’est promenée dans le Meatpacking district, à Manhattan. Un quartier qui accueillait les anciens abattoirs de New York. Plusieurs réactions ont été observées ; la peur, le rire ou encore le mécontentement.

J’ai beaucoup aimé cette œuvre. J’aime beaucoup Banksy en général. On dit de lui qu’il est « un personnage mythique de la scène graffiti » ou encore qu’il « illustre un artiste revendicateur ». Ce qui est d’autant plus incroyable et mystérieux c’est que personne ne connait réellement son vrai visage. Quand il s’agit de vendre ses œuvres il arrive toujours à trouver quelqu’un pour les vendre à sa place. Il incarne une nouvelle façon de faire de l’art de manière plus nouvelle avec une certaine fraicheur. Je pense que son art plait énormément à la nouvelle génération. Certains pensent qu’il n’est qu’un délinquant qui « abime » les murs des cités. Il est vrai qu’une grosse partie de ses peintures se font dans l’illégalité vu qu’il s’agit de  vandalisme. Cependant, il est également reconnu comme un élément très influent du champ culturel autonome.
O. Poncelet
6D

lundi 11 novembre 2013

Allan Kaprow

Naëlle Cristofalo, Andaloussi Amira, Toussaint Laura, 6A.




Le happening est un terme qui désigne un spectacle favorisant l'improvisation et demandant la participation libre ou non du public.

Allan kaprow, né en 1927, a été le premier à créer un happening en 1959 avec 18 happening in 6 parts. Néanmoins, certains disent que c'est le professeur de Kaprow, John Cage qui fut le premier à réaliser un happening en 1952 avec Theater piece No.1.
Après ses études en 1947-48, Allan commence à créer des collages et des assemblages avec l'aide de matériaux divers. En 1971, il réalise des activités, réflexions sur des actions de la vie quotidienne qui relient fréquemment attitudes humaines et environnement physique, où les participants réalisent des actes simples définis dans un script. Il enseigne à partir de 1974 au département des arts visuels à l'université de San Diego. Il décède en 2006 en Californie.
Sa première version de Yard, en 1961, est appelée Environments, situations, spaces et a été réalisée à New-York. Après celle-là, 3 autres versions de yard ont été réalisées dont 2 par Allan en 1991 (7 environments) et 1998 (Out of actions) et la dernière par William Pope L. en 2009 (Allan Kaprow yard). Plusieurs fois au fil des années dans le monde entier, l'oeuvre est reproduite par des artistes pour faire hommage a Allan Kaprow.

Ces œuvres sont constituées de pneus de voitures et sont généralement reproduite dans grands espaces, que cela soit en intérieur ou en extérieur. Les visiteurs, sont invités à se déplacer à travers les pneus installés en forme de pile sur le sol. Ainsi, comme le dit Allan, l'art et la vie se confondent.
                                                     
Dans le premier article, Art Monthly décrit Allan Kaprow comme un artiste qui veut nous faire utiliser les détritus de la vie, dans ce cas ci des pneus, pour en faire de l'art. Dans le deuxième article, à chaque représentation de Yard Allan dit qu'il en fait des réinventions plutôt que des reconstructions car ses œuvres ne sont pas fixer de manière permanente comme pour la musique, la peinture ou la photo
Cette oeuvre est impressionnante par sa grandeur mais aussi par l'utilisation de pneus qui rend l'oeuvre plutôt noire, sombre. Cela provoque un sentiment d'oppression. Les pneus n’étant pas tout neufs, donne une impression de saleté et cela nous fait penser à une casse, a la pollution de notre environnement, par la même occasion, du recyclage puisqu'ils réutilisent des objets qui ont déjà vécu. Environments, situations, spaces donne envie de sauter, marcher, déplacer les pneus qui la constitue. C'est sans doute l'effet recherché par l'artiste. Entre autre, déstabiliser le spectateur.

Pour la forme, l'oeuvre est constituée exclusivement de pneus. Il n'y a pas de couleurs mis a part le noir du caoutchouc. Ce noir pourrait dans ce cas ci, représenter l'environnement dans lequel nous nous trouvons, notre vie d'aujourd'hui. Ces œuvres sont principalement réalisées dans des cours (Yard en anglais) plus ou moins grande dont le sol n'est plus, ou presque, visible. Cela nous donne une impression d’oppression, de grandeur.

Pour le fond, Allan à utilisé des pneus, donc des détritus pour constituer son oeuvre. Il veut mettre en avant le recyclage et montrer qu'avec des déchets on peut faire de l'art. Comme les pneus représentent l'environnement et nous, nous jouons notre propre rôle, on peut penser que Kaprow veut nous donner la possibilité de changer l'environnement tel que nous le souhaitons.
John Cage, musicien expérimental, ayant été son professeur de musique, Kaprow s'en est inspiré pour le suivre dans sa vison de l'art. Il est le pionnier de l'happening, c'est donc une innovation. Ce qui augmente sa place dans le champ culturel autonome. De plus il est très difficile de trouver des informations sur lui car en dehors de son site officiel, il est impossible de trouver des interview ou autres informations sur lui. Néanmoins, nous pouvons trouver une page facebook de l'artiste qui compte 390 fans ce qui augmente sa place dans le champ culturel dépendant. Ces œuvres sont exposées dans des musées tel que le MOCA (Museum Of Contemporary Art) à Los Angeles qui est un musée connu aux U.S.A. En conclusion, cet artiste fait en majorité partie du CCA car il comporte plus de caractéristiques de l'art autonome et n'est pas connu du grand public.

Pour conclure, Allan Kaprow est donc un artiste qui aime utiliser des résidus afin de réaliser une oeuvre d'art, des happening. Ce qui a été le cas avec la représentation de "Yard", qui est une oeuvre constituée de pneus de voiture. Nous pouvons donc constater que cette oeuvre est très impressionnante que ce soit par sa grandeur ou par les sentiments qu'elle peut faire dégager chez le public, comme le sentiment d’oppression par exemple. C'est en faisant cette oeuvre qu'Allan prouve que l'on peut faire de l'art avec tous et n'importe quoi. Il s'agit donc d'une forme de recyclage de déchets, que le spectateur pourra modifier, monter... Et qui restera de l'art.

Webographie:
http://allankaprow.com/about_reinvetion.html
http://cloud.hauserwirth.com/documents/etbK3x65jPN26pCymP4cBKKWW79V2466dr2KtZsY2ZqXF2TBEM/eyeline_number71_ak-STBt1A.pdf
http://cloud.hauserwirth.com/documents/etbK3x65jPN26pCymP4cBKKWW79V2466dr2KtZsY2ZqXF2TBEM/art-monthly-may-06-kb765w.pdf
http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/happening/152493
http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/Kaprow/152766
http://fr.wikipedia.org/wiki/Allan_Kaprow

Animal Rights (fiche)

Naëlle Cristofalo 6A




Titre: Animal Equality

Artistes: Etudiants espagnols

Date de sortie: 20 mai 2013

Synopsis:
Des jeunes espagnols  ont protesté contre la « consommation de l’animal » dans une action baptisée Animal Equality . A travers un tableau de Street Art qu’ils ont exhibé à Barcelone ils ont essayé de  montrer que tout comme l’être humain, tuer ou égorger des animaux pour la consommation alimentaire est un fait choquant.

Mon avis:
Je trouve cette représentation dérangeante. Je me sens mal à l'aise par rapport à cette oeuvre qui nous montre ce que nous faisons subir aux animaux. Les modèles se sont mis à la place des animaux que l'on voit habituellement dans ses barquettes étiquetées et ils sont recouvert de faux sang ce qui a pour effet de rebuter encore plus. Les activistes ont donc réussi à atteindre leur but, faire réagir les consommateurs de viande. Ils nous demandent en quelque sorte de respecter les animaux comme on voudrait que l'on nous respecte. J'aime cette oeuvre car en plus d'être originale, elle fait réfléchir toute la société d'aujourd’hui.

Nimbus (fiche)

Naëlle Cristofalo 6A


Titre: Nimbus

Artiste: Berndnaut Smilde

Date de sortie: 2010

Synopsis:
L’artiste néerlandais Berndnaut Smilde à réalisé avec son œuvre nommée Nimbus des  nuages artificiels éphémères en suspension dans des pièces vides. Son œuvre Nimbus n’est visible uniquement que quelques minutes par le spectateur, ensuite le nuage disparaît. Il a réussi a créer ses nuages à l’aide d’une machine à brouillard et d’un savant mélange d’humidité, de température et de lumière. L’artiste a immortalisé ses nuages ce qui donne une série photo sans trucages surprenante. Berndnaut Smilde est né en 1978 à Groningen aux Pays-Bas puis est partit vivre à Amsterdam. Il a réalisé trois séries de Nimbus, la première a été réalisée 2010 à Probe, un laboratoire de tests artistiques et un espace d’exposition sur une surface de 6,2 m. Son premier nuage artificiel avait pour but de créer une situation inquiétante dans un lieu désert. Selon l’artiste, on peut voir le nuage comme un signe de malheur. Il voulait faire une image très claire avec seulement des murs vides, presque cliché.

Mon avis:
J'ai trouvé cette oeuvre très jolie à admirer. Regarder un vrai nuage au beau milieu d'une pièce est plutôt impressionnant. De plus, personnellement je la trouve plus apaisante qu’inquiétante. Surement parce qu'il a reproduit tout ses nuages dans des pièces où les couleurs sont très claires et unies, comme le blanc ou leu bleu clair. Il n'y a aucun cadre, aucune décoration aux murs, il n'y a que le nuage et une lumière éclatante qui le traverse. J'aime beaucoup cette oeuvre.    


Débordement 2 (fiche)

Naëlle Cristofalo 6A


Titre: Débordement 2

Matière utilisé: crayons de couleur sur papier

Artiste: Nathalie Guilmot

Date de sortie: 2012

Présentation de l'oeuvre:
S'il est un point de mire, le caillou est aussi un prisme par lequel Nathalie Guilmot projette la forme compacte et connue vers l'inconnu éclatant et brillant. "Débordement 2" (2012) est un large agencement de facettes, une déconstruction rigoureuse. Au départ de l'objet banal, inerte et gris, un drapé aux couleurs vives se développe.

Mon avis:
J'aime beaucoup cette oeuvre. Lorsque l'on est entré au Flux, c'est la première oeuvre que l'on pouvait voir. Elle a accroché mon regard grâce à ses couleurs vives et ses formes arrondies qui me font penser à de la fumée colorée qui perd peu à peu son énergie. Elle tend vers le noir et blanc pour finir par disparaître. Ce qui me dérange dans cette oeuvre c'est le quadrillage que l'ont peu voir en haut à gauche du dessin. Je trouve qu'il y a un contraste entre les carrés et la forme indéterminée. Néanmoins ces deux formes gardent comme point commun le fait qu'elles disparaissent à leur extrémités. Cette oeuvre à tendance à me mettre de bonne humeur parce que je ne sais pour quelle raison elle me fait rêver.

dimanche 3 novembre 2013

Activision - Le Buzz par la Violence

Lieben Thomas 6D

Si il y a une chose que les médias croient savoir au sujet des jeux vidéo, c’est qu’ils rendent violent. Jusqu’à maintenant je n’avais de cesse de démonter cet argument avec grande facilité mais avec l’évènement survenu à la Paris Games Week (convention au succès grandissant, appelée dans le milieu « PGW ») durant ces vacances de toussaint, je me questionne.

Le premier jour d’ouverture du salon, mercredi 30 Octobre, le studio de développement Activision à l’origine de la licence à succès « Call of Duty » avait organisé une opération au cours de laquelle 500 jeux « Call of Duty : Ghost » allaient être distribués aux premiers arrivants sur place. Les médias locaux avaient prédit que cette offre ne se déroulerait pas sans casse. Pour une fois ils n’avaient pas tort. Le jour j, des centaines de personnes, principalement des adolescents se sont rué dans les couloirs de la convention en passant outre les barrières de sécurité (pour finir par les détruire), en se bousculant entre eux. Certains se retrouvant à terre, piétinés, et la sécurité ne sachant plus où donner de la tête. Résultat : de gros dégâts matériels ainsi que plusieurs blessés. Pour quoi ? Pour éventuellement avoir la chance de mettre la main sur une copie gratuite du nouvel opus d’une série devenue la risée du monde vidéo-ludique de par sa communauté de joueurs. Merci Activision de faire passer, une fois de plus, les joueurs pour des animaux en excitant votre publique cible avec une offre « coup de pub » vous permettant de faire le buzz au détriment de l’image du jeu vidéo. Il faut également préciser que la firme n’en n’est pas à son coup d’essais puisque le même type d’offre avait été fait à Milan plus tôt dans l’année, suivi du même résultat.

Un petit reportage sur le terrain « Incidents à la Paris Games Week 2013 (Call of Duty : Ghost) » : http://www.youtube.com/watch?v=vWLGvxxs-B0

Funny Games

Lieben Thomas 6D

Funny Games est un film par Michael Haneke, sorti en 2007 tourné aux États-Unis.

Description :

Funny Games U.S. est un remake du film autrichien « Funny Games » tourné par le même réalisateur. C’est un film traitant du rapport qu’a le spectateur avec les images qu’on lui présente. Il est centré autour d’une famille heureuse qui se rend dans leur maison de campagne pour les vacances. À peine arrivé, ils rencontrent deux jeunes hommes, aux bonnes manières, qui disent connaître certains de leurs amis et voisin. Sans se méfier la famille accueil ces deux hommes dans leur maison avant de se rendre compte, trop tard, que ceux-ci ne leur veulent pas que du bien.

Avis :

Funny Game U.S. est une merveille de montage. Certes, il s’agit d’un thriller mais il a l’étoffe d’un grand film. L’arc du film n’est pas habituel pour ce genre d’histoire. Pas de raison aux actions des deux sociopathes, pas de meurtres filmé, pas de course poursuite par la police. Uniquement une ambiance malsaine destiné à nous remettre en question face aux images que l’on accepte de regarder. Haneke a clairement dit que ce film avait pour but de faire sortir les spectateurs de la salle de cinéma. Avec comme cerise sur le gâteau un Tim Roth au summum de son talent, ce film a mérite vraiment que l’on s’y intéresse.  

The Evolution of Fairy Tales

Lieben Thomas 6D

The Evolution of Fairy Tales par Chris Buzelli. Mai 2012 aux États-Unis.

Liens :

Chris Buzelli :


Description :

The Evolution of Fairy Tales représente le loup du Petit Chaperon Rouge avalant Mickey, lui-même dévorant un autre loup. Cette œuvre fut la couverture du « University of Chicago Magazine » traitant des contes de fées. Buzelli a voulu faire une critique de la simplification effectuée sur les contes par des sociétés telles que Disney, ce qui a rendu ceux-ci bien moins complexes et noirs qu’à l’origine.

Avis :

Cette peinture à l’huile a quelque chose de magique. D’une part elle tire sur la corde de l’enfance en nous présentant un conte que l’on connaît tous. D’autre part elle casse cette image enfantine en nous forçant à poser un regard critique sur ce que l’industrie du divertissement nous prémâche sans-cesse afin d’atteindre un plus large public. L’œuvre m’attire, elle est directe et l’on comprend directement son message subversif.

Tokyo

Lieben Thomas 6D

Tokyo par eBoy, en 2007 à Berlin et Vancouver. L’œuvre est un poster disponible sur plusieurs sites de revendeurs en ligne.
Liens :

eBoy :
http://hello.eboy.com/eboy/

Description :

Tokyo est un Pixel Art d’assez grande taille (841 x 1189 mm) aussi appelé « Pixorama ». Cette illustration représente la vision de la ville de Tokyo qu’ont les artistes d’eBoy (qui sont au nombre de trois). C’est une vision assez déjantée de la ville Nippone. Cette œuvre d’art est clairement un produit commercial.

Avis :
Je trouve que Tokyo s’encre fort bien dans l’art visuel du 21e siècle. C’est du Pixel Art et c’est donc à la fois minimaliste et également extrêmement détaillé. Le fait que les pixels, provenant essentiellement à la base du médium vidéo ludique, soient aujourd’hui reconnu comme de l’art et que ces illustrations soient achetées par plusieurs sociétés pour promouvoir leur produits me réjouis énormément. Je trouve que l’œuvre en elle-même dégage un côté ludique. On a réellement face à soi une ville en mouvement avec ses habitants et ses situations cocasses dissimulées un peu partout sur le tableau.

Lindsey Stirling

Lieben Thomas 6D

Dans ce billet j’aimerais parler d’une certaine Lindsey Stirling. Cette jeune femme est une musicienne américaine et mormone (ça n’a pas grand intérêt, mais on le précise à chaque fois). Elle s’est créée un petit nom sur l’internet anglophone, autant dire mondial. En effet, il faut dire que son type de musique est assez unique en son genre puisqu’elle joue du violon sur de la Dubstep. Et le mélange fonctionne !

Plaire à tout le monde n’est pas possible, la jeune artiste le sait car, à ses débuts on lui a fait comprendre que ce qu’elle faisait ne fonctionnerait pas. Mais rassembler deux univers a priori opposés est une expérience artistique et humaine unique et ce n’est pas Lindsey Stirling qui dira le contraire. D’éducation musicale classique, elle s’est lancée il y a quelques années le défi fou d’allier des sons classiques et celtiques à un nouveau genre musical naissant : la Dubstep. Le résultat est surprenant et envoûtant. Tantôt essentiellement tourné vers le classique, tantôt vers les sons électro pour ensuite arriver à un savant et perturbant mélange des deux (la piste Stars Align par exemple). Mais la force de Lindsey ne s’arrête pas là. Plus haut je disais qu’elle s’était frayé un chemin sur internet. C’est effectivement grâce à ce médium et plus précisément sa chaîne YouTube « Lindseystomp » que l’artiste a pu construire sa célébrité. Et qui dit YouTube dit forcément support visuel et proximité avec les fans. Ce sont les deux derniers points qui font de Lindsey une artiste unique en son genre. Car la jeune femme ne fait pas que jouer de la musique, elle danse également telle une ballerine, violon à la main et poste donc des clips vidéo chorégraphiés sur la plateforme de Google. Mais contrairement aux « gros » artistes, elle gère sa chaîne elle-même et est présente sur la plupart des réseaux sociaux pour rester en contact avec sa communauté de fans. Elle sait à qui elle doit son succès actuel : le monde d’internet.

À visiter : lindseystomp - http://www.youtube.com/user/lindseystomp

Duck Hunt 3D Chalk Art

Lieben Thomas 6D
 

Duck Hunt 3D Chalk Art par Chris Carlson, le 30 Mai 2013 aux États-Unis. L’œuvre est disponible sur la chaîne YouTube « Awe Me ».

Liens :

Duck Hunt 3D Chalk Art :


Chris Carlson :


Description :

L’œuvre est une création faite à l’aide de craies sur le sol. C’est une représentation en 3D de type « trompe œil » du classique du jeu vidéo « Duck Hunt » sortit sur NES dans les années 80. Elle peut être qualifiée de Street Art. Le médium de distribution choisit est la vidéo internet et permet de montrer – en accéléré – le processus entier de création de l’œuvre.

Avis :

Je trouve que Duck Hunt 3D Chalk Art est une œuvre intéressante. Déjà d’un point de vue purement visuel, elle est vraiment bien réalisée et l’illusion d’optique fait son effet. D’un autre côté, il est vrai que les illusions de ce type ne datent pas d’hier et le principe a déjà été utilisé bon nombre de fois. Ce qui fait la particularité de celle-ci c’est le tout, c’est-à-dire l’œuvre en elle-même mais également la vidéo qui donne vie à l’œuvre. On peut ainsi vivre l’événement de chez soi à n’importe quel moment. Cela augmente le potentiel de vue de la création.