mercredi 28 avril 2010

Une découverte de l’art contemporain comme les autres…


Catherine Delmotte

La première fois que j'ai vu une œuvre d'art contemporain dans la galerie Nadja Vilenne, j'ai eu envie de m'enfuir; ça ne me disait rien qui vaille. Ce monde me semblait fort fermé, un peu marginal et assez élitiste. Durant la première partie de l’année, avant les examens de Noel, nous avons découvert les codes de l’art classique, tel que le réalisme ou le romantisme, et moderne. Mais les codes de l’art contemporain m’étaient encore inconnus. Cette non-connaissance me maintenais alors hors de ce petit monde à part, car ce que je ne voyais pas ce qui soulevais ni le questionnement, ni la réflexion, ni la prise de conscience, j’étais surement à coté de la plaque… En effet, l'art contemporain est souvent abstrait et contre-esthétique ce qui ne facilite pas les choses.

Aujourd’hui, j’ai envie de découvrir petit à petit les règles qui régissent le domaine du contemporain. J’ai envie d’apprendre à déchiffrer les messages cachés derrière les traits ou les montages. J’ai envie de pouvoir ainsi m’ouvrir aux réflexions, aux questionnements que suscite tout bon travail contemporain.

Peut-il faire appel à nos sentiments, à notre vécu et à notre inconscient autant que le cinéma d’auteur ? C’est ce que je vais découvrir durant le reste de l’année…

B.I.P. is watching you dans un monde ultra réel!


Catherine Delmotte


A l’occasion de sa 7ème édition, la Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels de Liège modifie son nom et devient BIP 2010. Elle se déroule du 28 février au 25 avril 2010, dans la région liégeoise, sept expositions se tiendront autour du thème « (OUT OF) CONTROL ».

Les commissaires Berlinois Matthias Harder et Félix Hoffman présentent les œuvres d'un groupe de jeunes artistes allemands, comme Brinkmann, Binschtok ou encore Roggan, et belges, tels que Hollander ou Verheast, au centre culturel des Chiroux, qui exploitent les différents emplois de la photographie dans l'art contemporain. En utilisant la force d'impact des images, ils essaient de thématiser de différentes manières le contrôle et la perte de contrôle des choses et des personnes. Une thématique qui nous interroge sur notre société. Où se limite la sécurité, la surveillance au moment où l’on veut toujours « voir plus, voir mieux, voir tout ». L’exploration de ces aspects du contrôle rencontrera inévitablement son inverse : le désir, l’accident, le hasard, la folie, l’imprévisible, l’invisible… Une exposition inhabituelle qui donne l’envie de voir les six autres !