mardi 16 mars 2010

Un coup de coeur aux Brasseurs


Justine Bats, 6A

L’heure de notre deuxième visite d’une galerie d’art contemporain est arrivée. Cette fois-ci, elle se fera aux Brasseurs et elle sera guidée par les dires de Julie Bawin, commissaire de l’exposition. Cette deuxième expérience a été beaucoup plus fructueuse que la première, sans doute parce que notre esprit commence doucement à se faire à l’art contemporain, parce que l’exposé de Julie était très intéressant et enfin parce que les œuvres étaient attrayantes.
Tout d’abord, nous sommes arrivés aux Brasseurs en sachant à quoi nous attendre. Nous savions dans les grandes lignes ce qu’était l’art contemporain et nous avions en tête notre première expérience, assez bizarre, il faut l’avouer. Nous étions donc sur nos gardes. Le choc a été moins terrible que nous ne pensions. Nous n’étions pas encore capables d’interpréter les œuvres seuls mais nous cherchions par nous-même une explication. Cette recherche personnelle prouve que notre esprit s’habitue à l’art contemporain.
Ensuite, Julie Bawin est arrivée pour nous faire visiter en profondeur et pour nous apporter ses explications. Quel plaisir d’avoir en face de nous une personne qui cherche à nous faire comprendre le message qu’elle a voulu faire passer en collaboration avec l’artiste. Elle était très attentive à nos réactions et ouverte à toutes nos questions. A la fin de chacune de ses explications, elle nous demandait si nous avions des questions ce qui nous permettait de réagir sur le moment et de ne pas garder des interrogations en tête sans savoir les résoudre.
Enfin, les œuvres choisies par Julie Bawin étaient très intéressantes et très variées : nous avons commencé par une œuvre qui était très trompeuse puisqu’il s’agissait d’une dénonciation du principe des musées de l’artiste. Cette création pour commencer l’exposition nous en a mis plein la vue et nous a donné un avant goût de ce qu’allait être l’exposition. Au fur et à mesure que nous montions les étages, les œuvres étaient de plus en plus intéressantes, surprenantes et pertinentes.
En conclusion, je dirai que l’exposition des Brasseurs à été une véritable révélation. Entre les choix des œuvres, les explications de Julie et le sentiment que l’esprit s’ouvre petit à petit et nous fait comprendre pas mal de chose, c’était remarquable. Je retournerai volontiers aux expositions dont Julie sera la commissaire ainsi qu’aux expositions que les Brasseurs nous présenteront.

Ca fait chaud aux oreilles !


Mathilde Simon, 6A

Pour la première fois, j’ai écouté de la musique symphonique contemporaine.
Le matin-même, on nous avait distribué une invitation pour assister à une table ronde sur des passeurs de musique à l’université de Liège. Rentrée chez moi, j’écoute un de ces musiciens dit talentueux et de renommée internationale, mais un seul a retenu mon attention.
C’était Rewski, ce très grand pianiste qui donne des concerts par-delà le monde. Sa musique fait ressentir des sentiments en moi. Le personnage en lui-même est humain et souriant, proche de son public. En effet, lors de la conférence, il a tenté de parler en français mais il a préféré continuer en anglais à cause de son drôle d’accent.
J’ai trouvé ça bien car il essaie de se montrer agréable à son public en étant accessible. A travers sa musique, il est engagé politiquement contre toute injustice. Je vous laisse découvrir car il est impossible de décrire une musique, qui vous réchauffera les oreilles !

dimanche 7 mars 2010

Thibault Cordonnier, Ne regardez pas, 2010, installation visuelle BIP: J'ai perdu mon propre contrôle


Sophie Klutz, 6A

Ce samedi 7 mars 2010, je me suis rendue au MAMAC à Liège où se trouvait l’une des expositions de la 7ème Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels (BIP 2010).

Lors de cette exposition, j’ai perdu mon propre contrôle avec l’installation visuelle, « ne regardez pas » de Thibault Cordonnier. Une fois devant l’installation, je me suis sentie comme sur facebook (c’est le concept repris par l’artiste). Je me trouve devant un panneau ou le prénom et le nom de l’artiste se trouvent en plusieurs exemplaires, il invite le spectateur à l’ajouter comme ami. J’arrache le papier et accepte d’entrer par conséquent dans la sphère privé de l’artiste (son mur). Là, Thibault Cordonnier, nous propose de lui écrire ce qui nous passe par la tête sur un petit papier puis, de le punaiser sur son mur. Je réfléchis, je lis les mots des autres, et punaise ma phrase. Je me sens comme si j’avais franchi un interdit, j’accepte une personne que je ne connais pas et écrit un mot sur son mur. Enfin, j’arrive devant un rideau ou il est marqué « ne regardez pas » et je regarde (un interdit de plus franchi). En ouvrant le rideau, j’aperçois des vidéos de gens derrière leur écran (l’artiste entre dans la sphère intime du spectateur). Je ne comprends pas vraiment, puis je me rends compte qu’il y a une caméra, avec une étiquette indiquant « en marche 24h/24 ». En sortant de l’exposition, je vois un écran qui rediffuse l’image de la personne qui se trouve derrière le rideau. Sur le moment, je me suis dit : « on est regardeur, comme on est regardé ». Le soir, j’ai recherché le nom de Thibault Cordonnier sur Face book et comme je m’y attendais, il s’y trouvait. Je l’ai ajouté et il a accepté mon invitation. Le spectateur invite l’artiste, les rôles s’inversent… Je me demandais même si derrière mon écran je n’étais pas regardée. Comme quoi une œuvre peut rendre paranoïaque « ne me regardez pas !!! »
Une installation que je recommande vivement, où on teste nos propres limites et grâce à laquelle on finit par perdre notre propre contrôle en nous bernant nous-mêmes malgré les avertissements de l’artiste : « ne regardez pas » !!!

jeudi 4 mars 2010

Exposition "au volant" Honoré d'O galerie Nadja Vilenne: Comme un poisson dans l'eau


En entrant dans la galerie où se trouve les œuvres d’Honoré D’O, nos yeux ne savaient pas où se poser. Des couleurs, des objets attiraient notre regard partout : en haut, à gauche, à droite où regarder ? Il est en effet difficile de se concentrer sur une seule chose à la fois. Mais un objet, pourtant placé dans un coin, attire notre attention : un ange. Un ange un peu spécial car nous avons tout de suite remarqué que ses ailes étaient en béton alors que son corps, très léger était fait à partir d’ouate, d’un coussin…
Bon, il s’agit d’un autoportrait. L’ange a des lunettes de soleil, l’artiste serait donc un séducteur ? il joue de la flûte, l’artiste serait passionné par la musique ? Il tient son premier agenda (vierge, selon le galeriste, ah bon ?) et un masque de carnaval…
Lors de nos tentatives d’interprétation, nous avons cette incroyable impression qu’il veut être proche de nous et ça marche pas mal ! En tout cas, cela nous met à l’aise et le reste de l’exposition devient un réel plaisir !

Alice Rikken

"Au volant. More Impossible Poetry" d'Honoré d'O à la galerie Nadja Vilenne: Pour honorer Honoré

A peine un pas dans la galerie, que je me demandais déjà ce qu’était « bENGEL », cet espèce de personnage bizarre pendu au mur… Avec ma toute petite expérience en art contemporain, je n’étais pas encore capable d’analyser l’œuvre ni de démasquer ses messages. Mon réflexe était de passer mon chemin plutôt que de m’attarder. L’intervention de Jean Michel Botquin m’a permis de mieux « entrer » dans cette œuvre et dans l’exposition tout entière. Dès les premières informations, tout a été plus accessible pour moi et j’ai adoré le fait qu’Honoré d’O fasse référence à des références de l’histoire de l’art, comme l’ange saint-sulpicien. J’ai aussi aimé l’inversion des matériaux, comme les ailes, censées être légères, mais réalisées en plâtres et le corps de l’ange, censé être plus dense, réalisé en ouate. Le look totalement décalé était intrigant tout comme le fait que l’artiste annonce que cette œuvre est son autoportrait. Cette œuvre a sans doute été mon coup de cœur, même si ce n’est pas celle qui m’a attirée au début. Un pas de plus dans l’art contemporain… et chaque pas est de plus en plus stimulant.
Justine BATS

Exposition "au volant" Honoré d'O galerie Nadja Vilenne: Comme un poisson dans l'eau

Art contemporain ! Art contemporain ! Art contemporain ! Art contemporain ! Art contemporain ! Art contemporain ! Art contemporain ! Art contemporain !

Ces deux mots résonnent dans ma tête depuis quelques temps, le temps de m’habituer... ce qui n’est pas chose facile ! Cela demande un travail de réflexion. Il faut se retourner les méninges dans tous les sens afin de comprendre l’idée des œuvres qui ont défilé sous mes yeuxdepuis septembre.

Lors des précédentes expositions, tout s’entrechoquait... C’était comme si, à chaque fois, le navire rencontrait un iceberg. A un moment, il y a eu une tempête me faisant chavirer. Je me suis donc retrouvée au milieu de l’océan. Je nageais, je surnageais, je tentais de ne pas couler. Heureusement, ma prof d’arts d’expression, Madame Guérisse, m’a lancé une bouée de sauvetage. Elle m’a convaincue que c’est en côtoyant des expositions d’art contemporain que l’on arrivait à trouver ses repères.

Cette fois-ci, lors de l’exposition « Au volant » d’Honoré d’O, je n’ai pas lâché ma bouée. Cela a eu des conséquences plutôt positives. En effet, le déclic s’est fait : l’art contemporain peut être à la fois ludique et conceptuel. J’ai été complètement fascinée par le travail de cet artiste, notamment avec l’œuvre « bENGEL ». Il s’agissait d’un angelot composé d’ouate et d’éléments de la vie quotidienne. L’explication de Jean-Michel Botquin était passionnante et m’a aidée à approcher cette étrange sculpture.

Bref, je crois que là, je suis parée pour m’aventurer à nouveau dans l’océan . Les icebergs ont disparu, mais l’eau est encore un peu froide. Je ne vais pas crier haut et fort que je suis devenue complètement fan de l’art contemporain. Non, mais je commence petit à petit à me sentir comme un poisson dans la mer!

Catherine Goffard

Exposition « Au Volant », Honoré d’O, galerie Nadja Vilenne: Rêverie sur l’O

A première vue l’exposition d’Honoré d’O est très fraîche, aérée et ne laisse pas indifférent. Des boîtes transparentes, beaucoup de morceaux d’ouates, de masques destinés à la base à la médecine, des bonbons, des marteaux… Nous voilà devant des sculptures dont nous ne saisissons pas le sens d’entrée de jeu, mais qui nous font rêver.
Dans un second temps, grâce aux explications du galeriste, nous comprenons à quel point cela peut être intellectuel en même temps que ludique. Ces travaux sont ancrés dans la culture de l’histoire de l’art (notamment les références à Marcel Duchamp et son urinoir, mais pas seulement !). Nous découvrons aussi le jeu, disséminé dans ses œuvres. Par exemple, il propose des espaces clos mais comportant toujours des éléments débordants des limites.
Honoré d’O utilise des objets à la base insignifiants, glanés par-ci ou par-là ; c’est après qu’il se lance dans des compositions prenant des allures de sculptures poétiques.
J’ai personnellement beaucoup apprécié la fragilité de l’œuvre ainsi que sa poésie ! J’ai aimé être emmenée avec légèreté aux références de l’histoire de l’art !
Malgré tout je trouve encore l’art contemporain difficile d’accès. Son approche nécessite les explications d’un professionnel pour entrer dans l’univers de l’artiste.
Florine Léonard

Exposition "au volant" Honoré d'O galerie Nadja Vilenne: Un petit pas de plus vers l’art contemporain…

Jeudi dernier, nous avons visité la dernière exposition en date à la galerie Nadja Vilenne, présentant le travail d’Honoré d’O. La première visite dans cette galerie m’avait laissée perplexe… C’est donc avec appréhension que j’abordais une nouvelle confrontation avec ce monde de l’art contemporain.
Pourtant, dès que je suis entrée dans la salle, j’ai été subjuguée par le contraste des murs blancs avec les folles représentations d’Honoré d’ O. En effet, il nous présente là autant de couleurs que de matériaux, autant d’idées folles que d’objets ordinaires.
Seulement, sans les explications du galeriste, ces installations seraient-elles condamnées à subjuguer tout en restant incomprises ? Cela reste ma crainte, car une fois guidés, tout s’emboîte (et ressort, malicieusement comme dans les boîtes d’Honoré d’O) mais sinon ?
Or, c’est ce genre d’expérience qui nous permet de nous enrichir et de nous permettre de nous aventurer plus avant dans ce monde mystérieux de l’art contemporain.
Chloé Piron

Exposition "au volant" d'Honoré d'O, galerie Nadja Vilenne: Venir, voir, mais vaincre ?


Mathilde Simon, 6A
Dans un univers où existent la réflexion, la complexité, la matérialité et l’immatérialité des œuvres d’art, dans cet univers créé par Honoré d’O, les élèves de rhéto sont venus.
Alors oui, je suis venue, j’ai vu, mais de là à dire que j’ai vaincu, ma marge est grande !
L’œuvre qui m’a le plus marqué, c’est son autoportrait, Bengel, le mauvais bougre. Il parait irréel, bancal car il est assemblé avec des bric et broc, qui n’ont rien à voir ensemble, comme si son esprit était façonné de cette façon.
Cependant, je sais que tout est réfléchi, il laisse un côté ludique mais l’eouvre reste très complexe.
Il faut saisir grâce aux explications données ce que l’œuvre veut dire. Et c’est loin d’être chose accomplie, car autant comprendre comment l’œuvre a été créée st encore dans mes cordes, autant le pourquoi de la chose est trop abstrait pour que j’y saisisse une logique.
Je pense qu’avec encore quelques entrainements, le franc pourrait tomber, et je pourrais être plus à l’aise dans une galerie d’art contemporain, car finalement, ça ne me déplait pas tellement d’y aller…