dimanche 28 février 2010

Exposition "out of control" au chiroux: Pour la BIP, c'est quelle ligne?

Les caractéristiques communes aux oeuvres de Jeroen Hollander sont les lignes de transports en commun. Celles-ci sont représentées à l'infini, dans des villes rêvées par l'artiste. Nous pouvons ainsi voyager dans un réseau de couleurs, poétique, selon certains (m’a prof me l’a recommandé).
Mais, moi, je me pose une question : en quoi est-ce de l'art? Devant ces dessins, aucun sentiment, aucune réflexion ne m’a effleuré.
D'accord, l'art contemporain ne doit pas s'enfermer dans les règles, mais faut pas pousser...

Benoît Masset

exposition du centre culturel des Chiroux: B.I.P. is watching you dans un monde ultra réel!

A l’occasion de sa 7ème édition, la Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels de Liège modifie son nom et devient BIP 2010. Elle se déroule du 28 février au 25 avril 2010, dans la région liégeoise, sept expositions se tiendront autour du thème « (OUT OF) CONTROL ».
Les commissaires Berlinois Matthias Harder et Félix Hoffman présentent les œuvres d'un groupe de jeunes artistes allemands, comme Brinkmann, Binschtok ou encore Roggan, et belges, tels que Hollander ou Verheast, au centre culturel des Chiroux. Ils exploitent les différents emplois de la photographie dans l'art contemporain. En utilisant la force d'impact des images, ils thématisent de différentes manières le contrôle et la perte de contrôle des choses et des personnes. Une thématique qui nous interroge sur notre société ! Où se limite la sécurité, la surveillance au moment où l’on veut toujours « voir plus, voir mieux, voir tout ». L’exploration de ces aspects du contrôle rencontrera inévitablement son inverse : le désir, l’accident, le hasard, la folie, l’imprévisible, l’invisible… C’est une exposition inhabituelle qui donne l’envie d’en voir d’autres !

Catherine Delmotte

exposition "out of time" BIP 2010: Une dernière prise avant la fin.

Dans l'exposition "Out of time", c'est bien simple, le temps s'arrête. Entre photographies, projections et installations vidéos, je me retrouve face à des œuvres qui m’interrogent sur l'emprise que j’ai sur le temps et sur celle qu'il a lui-même sur chacun d'entre nous... De toutes les œuvres que j'ai pu y voir, celle qui a le plus retenu mon attention est "Regards d'Alzheimer" de Laura Baudoux, une jeune carolorégienne étudiante en photographie.
Il s'agit d'une série de portraits en noir et blanc représentant des hommes et des femmes d'un âge avancé. Lorsque l'on observe ces photographies, ce sont les regards qui interpellent. Ils nous saisissent sans détour, sans que l'on puisse s'y soustraire. Ils donnent l'impression d'être des derniers regards, comme si ces photos que l'on aperçoit étaient une dernière prise, avant la fin, comme si chacune d'entre elles arrêtait à jamais le temps.
En plus de ces regards, je peux voir tous les détails des visages. Aucune des traces que le temps a laissée n'est dissimulée. On en vient même à se sentir proche de ces modèles, à essayer de saisir chacune de leurs particularités, comme si on avait peur de les oublier, peur que soudainement elles disparaissent...
Sans dire un mot, cette œuvre m’a parlé, tout simplement...

Maurane Crespin

vendredi 19 février 2010

Cindy Sherman


Arts d’expression. Présentation d’un artiste international :

Cindy Sherman

Cindy Sherman est née en 1954 à Glenn Ridge, dans le New Jersey. Peut après sa naissance sa famille quitta le New Jersey pour se rendre à Hantington,Lon Island. Elle étudie l’art au SUNY (State University of New York) à Buffalo.

Renvoyée à l’examen préliminaire de photographie, par manque de connaissances techniques lors des impressions des clichés, Sherman s’adonne d’abord à la peinture, peignant de façon très réaliste copies de photos et autoportraits. Elle se tourne bientôt vers la photo qu’elle transformera de moyen d’enquête sur les medias en moyen d’auto expression.

En 1975, alors qu’elle fréquente toujours le Collège, elle prend les 5 photos de la première de ses « Séries » où elle se prend elle-même sous les apparences de différents personnages, tel que un clown ou une petite fille.

Elle obtient son diplôme en 1976 et s’installe à Manhattan en 1977.

Sa première œuvre importante, « Untitled Film Stills », composé d’une série d’environ 80 photos en noir et blanc, reprend le genre des « stills » des films de série B des années cinquante. Chaque photo, où elle en est le protagoniste, met en scène le stéréotype de la femme américaine moyenne telle qu’elle apparait dans les films, les feuilletons et l’imagerie populaire.

Son œuvre fût accueilli favorablement par la critique mais pour les féministes fût ambigüe et discutable. Dans les années septante, un débat était en cours sur la prédominance de la culture masculine et les clichés de Sherman semblaient consolider ces stéréotypes. Elle n’avait, selon elles, aucune prise de position politique et culturelle claire en se limitant à représenter l’énième « projection de l’inconscient masculin » en utilisant, en plus, un moyen, la photo, traditionnellement masculin et lié à une perception purement visuelle du monde, typique de l’homme.

Dans « Untitle Film Still » on retrouve la plupart des thèmes qui caractériseront ses créations artistique futures: l’utilisation du déguisement, la parodie des stéréotypes imposés à la femme par la société, le recours à des images des mass media, l’utilisation des codes de la culture de série B, le « dépaysement » de la mise en scène.

A cette série fait suite une nouvelle série dédiée encore au cinéma et à se faux décors constitués de rétroprojections (Rear Screen Projections). Elle introduit la couleur qui aura la fonction de détacher le protagoniste du décor.

Elle parodia également les photos de mode dans une série réalisée pour la revue Interview en 1983, qui devait déboucher vers un usage de plus en plus exagéré d’accessoires grotesques donnant l’impression d’artificialité, de mascarade.

Dans les natures mortes qu’elle réalisa à partir de 1987 apparait à nouveau cette esthétique du mauvais gout : gros plans d’immondices et de déchets reproduits en couleurs vives.

La série « Portraits historique » représente un retour temporaire aux référence picturales. Avec les série « Civil War » (1991) et surtout « Sex Pictures » (1992) où elle met ensemble des modèles anatomiques qui miment la pornographie de façon à dénoncer sa nature froide et anonyme, presque macabre, elle aboutit à une vision surréaliste de la réalité.

Les idées surréalistes qui ont parcouru depuis le début son œuvre, sous les formes du dépaysement des décors et du rêve, acquièrent plus d’importance et poussent l’image de la photographe-protagoniste en deuxième plan. Les objets envahissent la scène donnant vie à une réalité grotesque presque carnavalesque.

Intéressée depuis toujours par le langage cinématographique dans lequel elle reconnait souvent les expressions les plus typiques de notre époque, Sherman décide de s’essayer aussi à ce langage artistique : elle dirigera ainsi « Office Killer », une comédie d’horreur qui à sa sortie, en 1997, fut accueilli favorablement par la critique mais de façon plus mitigée par le public.

Cindy Sherman vit et travaille encore à New-York. Ces dernières années, elle à produit des œuvres hautement influencées par le surréalisme.

L’œuvre fait partie de l’art contemporain car elle se moque des valeurs morales (la religion) et fait une critique de la société notamment sur la pornographie et le stéréotype de la femme des années 70. Ses moyens de réalisations, notamment pour les « sex pictures » sont singuliers et peu communs. La plupart de ses œuvres sont choquantes. Elles servent à interpeller. Elle fait l’expérience de nouveaux styles en toute liberté d’expression.

lundi 1 février 2010

Pour la BIP,c'est quelle ligne?


Pour la BIP, c'est quelle ligne?
Les caractéristiques communes aux oeuvres de Jeroen Hollander sont lignes de transports en commun. Celle-ci sont rprésentées à l'infini, dans des villes rêvées par l'artiste.Nous pouvons ainsi voyager dans un réseau de couleurs, poétique, selon certains (ma prof me l'a recommandé). Mais, moi, je me pose une question: en quoi est-ce de l'art? Devant ces dessins, aucun sentiment, aucune réflexion ne m'a effleuré. d'accord, l'art contemporain ne doit pas s'enfermer dans des règles, mais faut pas pousser...