jeudi 30 avril 2009

Artiste moderne : Robert Filliou présenté par Mélodie



« L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. » Robert Filliou.

Les œuvres de Robert Filliou (1926- 1987) sont marquées par un attrait pour l’écriture mais aussi par un intérêt pour l’objet quotidien ou récupéré. Cela montre bien l’appartenance de l’artiste au mouvement Fluxus, puisque que Fluxus rejette la notion d’œuvre d’art.L’artiste considère le spectateur comme un interlocuteur. Son objectif est que chaque individu prenne conscience qu’il est un artiste. – ce qui ne signifie pas qu’il produise nécessairement des œuvres d’art au sens strict du terme – mais qu’il puisse affirmer son génie dans le cadre de n’importe quelle activité, elle-même élevée au rang de l’art. Cette caractéristique montre aussi que Filliou est un membre de Fluxus puisque le mouvement Fluxus met en évidence le fait que l’homme est un être imaginatif et qu’il peut produire en tant que créateur. Ses œuvres sont simples et parfois humoristiques. L’œuvre est donc non mythifiée.
Mélodie Dumoulin

Artiste moderne : Joseph Beuys présenté par Mélanie




"Comment expliquer des tableaux à un lièvre mort", performance réalisée en 1965

Les œuvres de Joseph Beuys (1921-1987) sont toujours construites à partir d'un questionnement sur l'humanisme, la sociologie et l'écologie. Ses années de succès lui permirent notamment d'élaborer un nouveau concept dans les années 70: le concept de sculpture sociale. En effet, il continue les concepts énoncés par Marcel Duchamp et du Dadaïsme: l'œuvre est un processus de réflexion ouvert à de nombreux domaines de la recherche et, "capable d'interpréter l'homme et l'activité humaine au sens d'une théorie globale du travail." Pour lui, son œuvre est un projet de réconciliation de l'individu avec son environnement. Il cherche à raviver une sensibilité que l'homme a perdue. Pour lui, tout homme est artiste, et qui si chacun utilise sa créativité, tous seront libres.Nous retrouvons ces concepts chez Beuys, nés d'une expérience personnelle vécue lors de son enrôlement dans les forces de l'air allemande en 1940. Pilote sur le front russe, il s'est écrasé en Crimée et s'est fait recueillir par des nomades Tartares. Ceux-ci l'ont nourri avec du miel et l'ont soigné en le recouvrant de graisse, et en l'emmaillotant dans des toiles en feutre. Suite à cet épisode, il développe, dans les années 60, un nouveau mouvement artistique qui ne s'apparente pas à celui de l'époque. Ces éléments qui lui ont sauvé la vie sont assez récurrents dans ses productions artistiques. Il utilisera le cuivre, le feutre, le bois, le miel, la terre, le sang, les os, la graisse, etc. pour leurs qualités énergétiques, métaphoriques et plastiques. D'où l'apparition de certains domaines (animal, végétal et minéral) qui s'entrecroisent. Ces utilisations de matériaux donnent alors à la figure de Beuys, un côté écologique : exploration des matériaux pour les mettre au service de l'art et non plus pour les modifier. Il redonne ainsi une certaine noblesse à ces objets méprisés.



Mélanie Appeldoorn

Artiste moderne : Sol Lewitt présenté par Aline


Sol Lewitt ( 1928-2007) l’a nommée « Bands in four directions », ce qui signifie "bandes dans quatre directions". Rien qu’en entendant le nom de la peinture, j’aurai dejà pu imaginer ce genre de travail. Les traits dessinés dans quatre directions. Un titre sans fioriture, sans garniture, pur simple et direct. Le travail est fait directement sur le mur.
La structure est simple, mais pas forcément simple à réaliser. Des parallèles tracées sur des faces carrées font perdre les yeux. Il utilise les trois dimensions puisque ce dessin est fait directement sur le mur. Des éléments géométriques mis habilement en relation pour le plaisir du regard. Pas de géométrie compliquée, des formes simples et basiques. Des faces de cube, forme utilisée au quotidien, jointes les unes aux autres par des traits arrêtés. Cette peinture est tout à fait modulable, on peut la regarder dans un sens ou dans l’autre. J’ai tendance à tourner la tête pour les traits en oblique pour redresser le carré et le mettre sur pointe.
L’auteur a utilisé tout l’espace. Il en découpe toute la surface régulièrement. Il paraît renfermer dans sa simplicité une énigme. Mais ne démontre aucun sentiment, ne cherche pas à faire passer une émotion, juste le plaisir des yeux.

Aline Bouhon

Artiste moderne : Yves Klein présenté par Rebecca.




Les premiers monochromes d'Yves Klein dont les cadres ne touchent pas vraiment le mur (nouveau réalisme, répétitions) font penser à une élévation de la matière qui privilégient l'expression de la sensibilité plutôt que la figuration de la forme signés de son nom. « Jamais par la ligne, on n’a pu créer dans la peinture une quatrième, cinquième ou une quelconque autre dimension ; seule la couleur peut tenter de réussir cet exploit ». Il veut peindre un espace-couleur infini: le "monde de la couleur pure" avec sa couleur bleue inspiré du ciel . Cette couleur en partie faite de pigment purs reste actuel car l'on peut toujours la retrouver dans nos maisons. Il est donc possible de s'en procurer. Cette couleur n'a pas de dimension

En 1957 débute sa période bleue, où il utilise toujours ses monochromes, mais l'utilisation d'éponges, dérivé du monochrome, montre que les visiteurs doivent s'imprégner de sensibilité comme l'éponge elle-même, ainsi une transmission artistique est présente. Ces sculptures d'éponges ont montrées que l'art n'était pas qu'une peinture sans idée. L'avènement de l'époque bleue est célébré grâce à une toute autre idée de Klein: un lâché de 1001 ballons bleus dans la nuit qu'il appela "sculpture aérostatique".C'est à se moment que Klein révèle que la couleur bleue sera sa couleur principale car selon lui, la couleur bleue est la plus abstraite.
« Le bleu n'a pas de dimension, il est hors dimension, tandis que les autres couleurs elles en ont [...] Toutes les couleurs amènent des associations d’idées concrètes [...] tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu'il y a de plus abstrait dans la nature tangible et visible. »
Rebecca Breekpot

Artiste moderne : Daniel Spoerri présenté par Laetitia.


Petite histoire du Réalisme et du « Nouveau Réalisme ».

Au départ le réalisme était un mouvement artistique du 19ème siècle décrivant la réalité banale de la vie quotidienne et est considéré comme le mouvement trait d’union entre le romantisme et le symbolisme.
Au 20 ème siècle tourné vers un réalisme plus moderne que celui existant au 19 ème siècle, . Celui-ci est né d’un accord entre des artistes connus tels Yves Klein, Daniel Spoerri, Tinguely,… prônant une nouvelle vision du réel ainsi que le rejet de l’œuvre d’art en général et préférant puiser dans le monde quotidien de la société de consommation particulièrement prospère durant les années d’après-guerre. Ils utilisèrent le collage , la compression,...Le groupe des nouveaux réalistes se dissoudra très vite dans l’année 1970 avec l’arrivée en force du Pop Art.

Le repas Hongrois :
Cette œuvre fut réalisée le 9 mars 1963 lors d’une exposition appelée « 723 ustensiles » à Paris et organisée par Daniel Spoerri. Ce dernier aux fourneaux préparant les plats et ceux –ci servis par un célèbre critique Jean-Jacques Levêque. A la fin du repas, les reliefs furent fixés sur la table où ils furent consommés puis cette dernière fut fixée au mur. Cette œuvre est un des « Tableaux-pièges » les plus connus de Daniel Spoerri. Ce fut la première tentative d’œuvre d’art collective « l’artiste aux fourneaux et le critique servant la soupe ».
Laetitia Hamal

Artiste moderne : Andy Warhol présenté par Odile


La série des Marilyn Monroe d’Andy Warhol.

Cette œuvre d’Andy Warhol est la plus connue et la plus représentative du mouvement Pop Art et des changements que ce mouvement et plus particulièrement A. Warhol ont apportés à l’évolution de l’Art.

Tout d’abord, cette œuvre a pour sujet un sujet populaire qui n’est autre qu’une star hollywoodienne en la personne de Maryline Monroe qui représente la société de consommation de l’époque. Il y a la une désacralisation du sujet.
Ensuite, elle a était crée à partir d’un tout nouveau moyen appelé sérigraphie. On peut également remarquer que les couleurs sont vives et ne sont pas des couleurs conformes à la réalité.
Enfin, on sait que ce n’est pas Warhol qui a réalisé cette œuvre. Il a juste donner des instruction a ses assistants qui on l’on réalisée.

*Le mot pop art (abréviation de « popular art ») a été prononcé pour la première fois
en 1955 par Lawrence Alloway, un critique d'art anglais qui faisait partie de l'Independent, groupe d'intellectuels travaillant sur le rôle de la technologie dans la société.
Mais ce qui caractérise profondément ce mouvement, c'est le rôle de la société de consommation et des déformations qu'elle engendre dans notre comportement au quotidien. C'est à partir de ce principe que les artistes américains vont mettre en évidence l'influence que peut avoir la publicité, les magazines, les bandes dessinées et la télévision sur nos décisions de consommateurs. Par la suite, ce mouvement va s'étendre et toucher d'autres domaines comme la mode, l'architecture, le design, etc.
Odile Dion

Artiste moderne : Marcel Broodthaers présenté par Maxime.







Nous avons ici trois œuvres de Marcel Broodthaers qui ont été réalisées dans un but précis. La première s’appelle « Triomphe des moules », la seconde « Bureau de moules » et enfin la troisième « L’erreur ». Ils utilisent ces trois œuvres comme moyen pour critiquer le marché de l’art en le tournant d’une façon ridicule.
La première œuvre n’a rien de spéciale car tout le monde peut avoir une casserole remplie de moules chez soi, il n’y a rien d’étonnant et c’est grâce à cela que Broodthaers critique le marché de l’art car il le montre d’une façon ridicule.
La seconde montre un bureau rempli de moule. Les deux éléments utilisés sont déplacés de leur contexte et de leur utilité première : nourriture pour les moules et le bureau sert a écrire.
Et enfin la troisième qui est constituée de coquilles d’œufs brisées et du gros titre « moules » ce qui n’a pas vraiment de sens vu que ce sont des coquilles qui sont exposées.
Dans « Département des aigles » Broodthaers a également fait cette critique du marché de l’art en marquant les 300 représentations d’aigles « Ceci n’est pas une œuvre d’art ».
Il montre grâce à ces trois œuvres que l’on peut faire acheter n’importe quoi tant que l’œuvre en question est considérée comme de l’art.

Maxime Tombeur

Artiste moderne : Man Ray présenté par Alix.


Le violon d'Ingres Epreuve aux sels d'argent réhaussée de crayon et encre de chine, 1924 Model :

Kiki (appartients aux femmes que man Ray a aimé). Ici, le dos de Kiki relevé de deux clés de fa à l'encre noire.
- ces clefs peuvent faire allusion à des blessures, ou encore à des ailes pour la liberté qu'on lui aurait enlevés
- coiffée d’un turban de sérail comme un être irréel
A la base, Alice Prin, plus connue sous le nom de Kiki de Montparnasse, refusait de poser pour Man Ray car elle trouvait qu'une photographie n'enregistrait que la réalité. Man Ray la convaincue en lui rétorquant qu'il photographiait comme il peingnait, c'est-à-dire qu'il idéalise ou déforme le sujet.
Cette photographie illustre bien ce propos: la photographie est à mi-chemin entre la peinture et la reproduction mécanique.

Le corps vu de dos, et la position de la tête (coiffée d'un turban oriental) rappel fortement Les Baigneuses de Jean-Auguste Domique Ingre. Pourquoi s'être à ce point inspiré? Car, pour Man Ray, ces baigneuses représentent la perfection d'un corps de jeune femme.
En ajoutant les deux clefs de Fa, le corps se métamorphose en violon. En se renseignant, on découvre qu'Ingre était fan de violon. On se rapproche donc davanatge de ce peintre académique, Ingre. De plus, cette photographie révèle l'érotisme de la jeune femme. On rassembalnt les deux idée, on obtient que l'érotisme est la passion du photographe. Ainsi, il évoque le thème de l'amour fou qu'André Breton évoque dans son ouvrage éponyme de 1937.En plus, le fait de mettre en rapport un corps de femme et un violon illustre le principe de la rencontre étonnante cher aux surréalistes qui est que l'imaginaire est important, tout comme la réalité.
Alix Sepulchre

Artiste moderne : Marcel Duchamp présenté par Bérangère.


Duchamp (1987-1968) « crée » les premiers ready-made, objets tout faits qu’il choisit pour leur neutralité esthétique : "Roue de bicyclette", "Porte bouteille" et un urinoir renversé sur lequel il y appose la signature « R. Mutt ». Le but de Duchamp est de détourner des objets manufacturés pour en faire des œuvres d'art
Il a en réalité pris un article ordinaire de la vie et l'a placé de manière à ce que sa signification d’usage disparaisse sous un nouveau titre et un nouveau point de vue.

"Fontaine" (l’urinoir) (1917):
C'est un objet de la vie courante voir un objet dégoûtant : un urinoir. L’artiste ne l’a pas fabriqué de ses propres mains, il l’a simplement acheté dans un magasin. Il ne le signe même pas de sa main : il y pose juste la signature : R.Mutt qui ne veut absolument rien dire. L’urinoir n’a plus l’usage d’un urinoir authentique, il a l’usage d’une décoration.

Bérangère Forró

mardi 28 avril 2009

Artiste moderne: Piet Mondrian présenté par Marie


Cette toile, comme pour Boogie Woogie, Broadway Boogie Woogie et d’autres s’opposent au “contemplatisme” et exalte une syncope traversée de la passion de Mondrian(1872-1944) pour le jazz.
De plus, cette toile est une représentation de New York,en particulier son image nocturne, en découvrant la ville il réalise qu’elle donne un sens à ses peintures, que le monde n’est qu’une stucture géométrique. On pourrait imaginer les buildings dans les rectangles ainsi que la lumière en jaune. Mondrian essaye de représenter la “vitalité à l’état pure”. Il essaye de l’exprimer en plaçant parfaitement ces lignes parfois passant l’unes au dessus ou en dessous de l’autre, en faisant attention aux couleurs…

Marie van Hoorebeke

lundi 27 avril 2009

artiste moderne: Henri Matisse présenté par Perrine


Matisse (1859-1954) a fait partie du mouvement fauve, comme avec le tableau « Fenêtre ouverte, Collioure » en 1905 . Matisse fut le chef de file du fauvisme. À une exposition, Matisse présenta quelques œuvres avec d’autres peintres de son époque, et un journaliste qualifia les représentants de « fauves », d’où naquit le nom du mouvement. Matisse fait bien partie du fauvisme car il entrechoque les tons purs pour opposer les plans. On voit bien dans ce tableau que les couleurs sont vives, parfois trop. Les couleurs sont en fait là pour interpeller, elles ne sont pas réalistes, comme la mer, dans les tons rougeâtres dans le tableau, et le ciel de toutes les couleurs. Il y a aussi ce fort trait noir autour des objets, qui est une des caractéristiques du fauvisme pour bien faire ressortir les objets en question. Cela donne aussi une impression de volume.


Perrine Thonon

jeudi 23 avril 2009

Artiste moderne : Picasso présenté par Mario.


Ce que Picasso a apporter à l’Histoire de l’Art :

Picasso n’a pas légué à l’histoire que des tableaux magnifiques. Il fut un précurseur dans beaucoup de domaines. Il est le co-fondateur du cubisme, un des plus grands mouvements artistiques. Il l’a fait mûrir et a commencé à tracer la voie vers l’art abstrait lorsqu’il a proposer des œuvres où on ne reconnaissait pas le sujet, où lorsqu’il a mélanger un tableau avec des éléments du réel ajoutés dessus.
Picasso fut un artiste qui toucha à beaucoup de domaine, il a expérimenté bon nombre de courants artistiques et s’exerça à la sculpture aussi. Il fut le premier peintre –star, il connu énormément de succès de son vivant ce qui est très rare.
Il était très photogénique et savait jouer sur son image pour se donner celle qu’il souhaitait. A la manière dont les politiques d’aujourd’hui sont devenues des « people » tel que Barack Obama et Nicolas Sarkozy, il était lui-même, un des premiers peintres qui fut idolâtrer comme une star hollywoodienne.
Il avait aussi de forts engagements politiques, il adhéra d’ailleurs en 1944 au parti communiste. Il est aussi un partisan du pacifisme. Ces oeuvres sont aussi marquées par ce qu’il traverse : Il peint Guernica à la suite du bombardement en Espagne et la Colombe qui sera ensuite l’emblème du Congrès de la Paix. Picasso déclare lui-même à cette époque : " Je n’ai jamais considéré la peinture comme un art de simple agrément de distraction…Ces années d’oppression terribles m’ont démontré que je devais combattre non seulement pour mon, art mais pour ma personne."


Mario Dimiceli