vendredi 19 juin 2009

J'ai rencontré Dominique Castronovo

Biographie :

Tout d’abord il faut savoir que Dominique Castronovo ne travaille jamais seule. Son compagnon, Bernard Secondini, est souvent l’auteur des idées et elle, la créatrice.

Dominique Castronovo à commencé par faire les beaux arts. C’est l’ouverture de la section vidéo à l’académie de Liège qui l’a fortement encouragé. Au départ elle souhaitait simplement allé vers une discipline qui travaillait l’image, que ce soit fixe ou en mouvement c’était donc une opportunité qu’elle ne pouvait pas refuser.

Bernard, lui avait choisi une toute autre voie, il se destinait à une carrière universitaire en droit, mais la vie en a voulu autrement.

Ses artistes de référence en littérature son Lonesco et Buzzati, au niveau du cinéma ce sont surtout Godard et Rosselini qui l’on influencée. Nous pouvons aussi parler des pionniers de la vidéo, à partir des années 70 jusqu’au aujourd’hui, mais elle n’en cite pas de particulier. Jacques Louis Nyst qui à été son professeur et le fondateur de l’académie des beaux arts l’a plus qu’influencé. Il est sans doute sa référence première car c’est grâce à lui qu’elle a découvert toute la dimension de la vidéo narrative et poétique.

En quoi son travail fait-il partie de l’art contemporain ?

Au départ Dominique et Bernard n’ont pas choisi de faire de l’art contemporain mais de la vidéo, il s’avère que ce média s’inscrit directement dans ce style d’art. L’art contemporain à donc été plus une conséquence qu’un désir.

Ce média l’a attiré par la diversité des techniques et de l’écriture.

De fil en aiguilles, ils se sont dirigés vers l’installation vidéo et surtout les dispositifs multi-supports qui n’ont plus rien avoir avec le média vidéo classique.

Comme disait Godard en parlant de la vidéo : «La vidéo, c’est un travail de voir »

Pour Dominique, l’œuvre est plus le processus de travaille que la finalité elle-même.

Pour elle, c’est le regard du spectateur qui fait de son travaille une œuvre : « Je ne peux pas juger moi-même du résultat, c’est le spectateur qui verra en mon travaille une œuvre ou non ».

Mise en rapport avec le cinéma d’auteur :

« On ne peut pas dire que nous faisons cinéma d’auteur, nous ne faisons déjà pas du cinéma, nous utilisons les matériaux du cinéma. »

Les films sont la source et la démarche de leur travail. Il ne chercher pas a s’inscrire dans une catégorie précise, comme dis précédemment ils s’accroches d’avantages au processus qu’au résultat.

Comme dans le cinéma d’auteur, leurs œuvres remettent presque toujours en question notre attitude de spectateurs, nos critères de perception et ceux de réception.

Grandes caractéristique de ses œuvres :

Les thématiques tournent presque toujours au tour du rien, du vide, de l’identité, de la vitesse et du visible et non visible. Se sont donc des thèmes plus ou moins abstraits.

Ses travaux sont souvent de très longue durée (ex : Point de Camus dont la durée est de 3h)

Quand elle expose, elle aime que ses œuvres soient dans une pièce de passage, on est pas obligé de s’attarder dessus, de l’observer et de l’analyser.

Dominique et Bernard travaille par thème (Ex : Pour tout vite, tout voir, avant de disparaitre, ils ont travaillé sur les films mais aussi sur le dictionnaire)

Les œuvres :

- Vous venez de voir : Pour la réalisation de cette œuvre, Bernard et Dominique ont extrait une seule et unique image de chaque plan d’un seul et même film. Comme dans tout voir tout vite tout avant de disparaitre, se fut un gigantesque projet, 500 films et prêt de 300 000 plans qu’ils superposent avec une opacité de 1%. Ils conçoivent et obtiennent ainsi une image paradoxale. C’est le fruit d’un travail surtout synthétique sur la substance même du film. On peut retenir de cette œuvre une critique de la consommation des images contemporaine où l’on zap constamment qui nous fait aller et revenir sans cesse de la forme à l’informe, du film à la photographie.

- Tout voir, tout vite : Le principe de l’œuvre est simple, Dominique et Bernard ont choisi certains film bien précis à travers l’histoire du cinéma, puis ont fait un montage d’image en prenant l’image principale du plan et en les mettant une à la suite de l’autre au rythme de 24 images par secondes qui est celui d’une projection de pellicule cinématographie traditionnelle. Nous avons l’impression d’avoir un film en accéléré alors qu’il est à un rythme normale. Chaque image est une photographie a par entière. Dominique veut jouer sur la capacité du discernement du regard et sur la satisfaction que l’on à tout de tout voir et tout connaître. C’est un peu un hommage en mémoire du cinéma. Comme pour « Vous venez e voir » elle se moque du zapping constant de notre société.

- Comment ne plus rien voir : Cette rencontre avec ses innombrables visages du grand écran qui refusent de se donner ou de se laissé prendre, nous renvois au reflet du deuil, à son incapacité à en servir le temps, nous invite à se tourné vers le sombre de nos images interieur et à voir autrement en décomptant le peut de seconde qui nous reste. (Près de 400 visages différents)

- Tati sans les personnages : Ce travail est tout d’abord un hommage au 7ème art mais plus particulièrement à Jacques Tati. Il consista à retirer tout les personnages de chaque plan et de laisser tourner le film en temps réel sans plus aucun personnage, ni aucunes action. Les plans sont tous fixes.

- Point de Camus : Ici, le principe de l’œuvre est simple mais c’est sur l’idée que Dominique et Bernard on voulu jouer. Ce travail est une lecture d’un des livre de camus, mais ou l’on a sélectionné uniquement les points. Lors d’expositions, l’installation est mis dans une pièce de passage pour que les gens puissent s’étonner mais sans nécessairement s’y arrêter. Ce travaille est une lecture de point d’une durée de 3h. Souvent cette installation est complétée d’une affiche où sont notés tous les points du texte de Camus. Cette œuvre est une mise en évidence d’un élément au quel on fait trop peu souvent attention et qui a pourtant énormément d’importance, le point !

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